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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 221 —t et de la même manière que toutes les <strong>au</strong>tres matières calcaires ou« vitreuses réduites en poudre, la substance du charbon se trouve« presque toujours mélangée de matières hétérogènes ; et selon«qu'elle est plus pure, elle devient plus utile et plus propre à la« préparation qu'elle doit subir pour pouvoir remplacer comme« combustible tous les usages du bois : il y a de ces charbons qui« sont si mêlés de poudre de pierre calcaire, qu'on n'en peut faire« que de la ch<strong>au</strong>x, soit qu'on les brûle en grandes ou en petites« masses. Il y en a d'<strong>au</strong>tres qui contiennent une si grande quantité«de grès, que leur résidu, après la combustion, n'est qu'une« espèce de sable vitreux ; plusieurs <strong>au</strong>tres sont mélangés de matttière pyriteuse : mais tous, sans exception, tirent leur origine des« matières végétales et animales, dont les huiles et les graisses se« sont converties en bitume. »« On ne peut pas nier que le charbon de terre ne contienne du« bitume, puisqu'il en répand l'odeur et l'épaisse fumée <strong>au</strong> mo-« ment qu'on le brûle. Or, le bitume n'étant que de l'huile végé-« taie ou de la graisse animale imprégnée d'acide, la substance en-« tière du charbon de terre n'est donc formée que de la réunion« des débris solides et de l'huile des végét<strong>au</strong>x, qui se sont ensuite« durcis par le mélange des acides. » (Toujours une théorie fondéesur de prétendus faits et résultats dont nous ne pouvons par <strong>au</strong>cunmoyen chimique produire les analogues.) Buffon continue : « Cette« vérité, fondée sur ces faits particuliers, se prouve encore par« le principe général qu'<strong>au</strong>cune substance dans la nature n'est com-« bustible qu'en raison de la quantité de matière végétale ou ani-« maie qu'elle contient. »« Or, les matières végétales se sont accumulées en masses, en« couches, en veines, enfilons, ou se sont dispersées en petits vo-« lûmes, suivant les différentes circonstances ; et lorsque ces« grandes masses, composées de végét<strong>au</strong>x et de bitume, se sont« trouvées voisines de quelques feux souterrains, elles ont produit« par une espèce de distillation, les sources de pétrole, d'asphalte,« et des <strong>au</strong>tres bitumes liquides que l'on voit couler quelque fois« à la surface de la terre, mais plus ordinairement à de certaines« profondeurs dans son intérieur, et même <strong>au</strong>, fond des lacs et de

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