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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 24 —se trouvent les mines de Saint-Chamond, de Frontignan et de larPéronnière, dont l'exploitation n'a pu encore être régularisée àraison d'intérêts litigieux très compliqués, mais à l'égard desquellesl'administration espère qu'il sera statué prochainement. L'espacesuperficiel attribué provisoirement <strong>au</strong>x mines qui ne sont pasencore définitivement concédées est de 10,360 hectares. A ces diversesconcessions il f<strong>au</strong>t ajouter celle de Givors, instituée sur lapartie du bassin qui s'étend dans le département du Rhône ; elleoccupe une surface de 242 hectares. Jusqu'ici elle n'a point donnéde produits. Il f<strong>au</strong>drait encore y ajouter deux <strong>au</strong>tres concessions(Ternay et Communay) qui se trouvent sur la rive g<strong>au</strong>che duRhône, dans le département de l'Isère ; mais on n'en tient pascompte ici, parce qu'elles ont été classées parmi les concessionsd'anthracite. Trois couches de houille sont connues dans les environsde Rive-de-Gier ; mais la dernière (la plus, voisine du jour)n'a été trouvée exploitable que bien rarement. Les deux <strong>au</strong>tressont séparées par une masse de rocher de 35 à 40 mètres d'épaisseur,Toutes deux s'inclinent à l'horizon de 15 à 20 degrés, et l'allureen est généralement régulière. Ensemble elles forment unepuissance moyenne de 9 à 10 mètres.Les mines du groupe de Rive-de-Gier paraissent avoir été fouilléesavant celles du groupe de Saint-Etienne ; pendant longtemps<strong>au</strong> moins elles ont donné une masse de produits supérieure debe<strong>au</strong>coup à celles que l'on obtenait des <strong>au</strong>tres. De là résulte quel'exploitation y est en général portée à une profondeur plus grandeet donne lieu à des frais plus considérables. En 1835, elles ontfourni 4,194,353 quint<strong>au</strong>x métriques de houille, <strong>au</strong> prix de Of 84 e .Parmi ces mines-, il en- est deux (le Martoret et le Sardon) quiétaient alors en partie inondées , et quatre (le Reclus, leMouillon,le Gourdmarin et les Verchères), qui l'étaient totalement. Les minesétant très voisines les unes des <strong>au</strong>tres, et communiquant fréquemmententre elles, soit par les ateliers souterrains, soit parles fissures du sol, l'inondation les menace et les envahit successivementde proche en proche. Dès l'origine de ce flé<strong>au</strong>, l'administrationa recherché les moyens de le combattre ; elle a reconnuque l'on ne pouvait le faire cesser qu'à l'aide d'un système d'épuisementcomrrtun, largement conçu et dirigé dans des vues d'ensemble.Un projet de loi a été soumis à L'examen des chambres.Considéré dans son ensemble, le bassin de la Loire est, pourle pays tout entier, d'un immense intérêt. 11 renferme, on vient

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