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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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i— 195 —« Un mémoire de M. Juliot, inséré par M. de Secondât, dans ses ob-« servations de physique et d'histoire naturelle, nous apprend qu'on se« servait de broches et de cuillers de fer rougies <strong>au</strong> feu, pour en tirer de« la mine. Il paraît que l'extraction de l'asphalte s'opérait à l'aide d'une« distillation per descensum.< II paraît par ce même mémoire, que le principal usage qu'on fit de« ce bitume dans le temps était de s'en servir en guise de mastic; et qu'à« Borde<strong>au</strong>x on l'employa avec succès à garantir les casemates du châ-« te<strong>au</strong>-Ti'ompette, des e<strong>au</strong>x qui pénétraient <strong>au</strong> travers des voûtes du< rempart.« On connaissait dès-lors l'avantage qu'on peut en retirer pour l'enduit« des bois des navires , et M. Juliot nous dit, qu'étant bien dépuré,« il s'étendait sur le bois, et faisait plus d'emploi que le brai ordinaire ;« que ce bitume, loin de s'écailler et de devenir pulvérulent, s'endurcis-« sait avec le temps à l'air et à l'e<strong>au</strong>; et qu'il f<strong>au</strong>drait caréner un vais-» se<strong>au</strong> enduit de brai, deux ou trois fois avant qui» d'être obligé de» caréner une seule fois un vaisse<strong>au</strong> qu'on <strong>au</strong>rait revêtu de ce bitume.« M. Juliot avertit que dans l'emploi il se boursoufle en se fondant,» et qu'il f<strong>au</strong>t le brasser J>"-ri »e abaisser, et ne l'employer ensuite« que lorsqu'il a bouilli quelque tern^ avec un mouvement lé„ er« L'usage avantageux du goudron retire u. d'asnhafte pour la« marine, est constaté par 1 experience de M. de la s<strong>au</strong>a,-t trésorier des ligues Suisses, il avait fait préparer du brai avec "dh« l'asphalte de Neufchâtel, pour caréner deux vaisse<strong>au</strong>x qui partirent det Lorient pour Pondichéry et pour le Bengale. Ces vaisse<strong>au</strong>x furent« moins attaqués par les vers, que ceux qui n'avaient eu que la carènet ordinaire.« De tout temps on s'est servi en Alsace du pétrole de Lampertslochi pour garantir les bois contre les vers, pour graisser les chariots, pour« préserver le fer de la rouille, et toutes sortes d'<strong>au</strong>tres substances de la€ pourriture.« Il est assez intéressant d'observer que les bitumes du Béarn se« trouvent dans le voisinage des sources salantes, de même que celuiS d'Alsace, qui n'est guère éloigné des salines de Sultz.Déjà de son temps M. de Diétricli avait indiqué, pour l'extractiondu bitume, le procédé qu'on employe <strong>au</strong>jourd'hui dans letraitement des produits des mines d'asphalte de Lobsann et deSeyssel. Voici ce que disait M. de Diétrich :c Rien ne me paraît plus facile à extraire, que le bitume de Bastennes,« et de C<strong>au</strong>penne; et <strong>au</strong> lieu de fourne<strong>au</strong>x très compliqués, <strong>au</strong> lieu de« perdre be<strong>au</strong>coup de temps à la distillation pour n'en obtenir que le« pétrole, il suffit de le faire bouillir comme en Alsace, avec de l'e<strong>au</strong>« dans de grandes ch<strong>au</strong>dières de fer. Le sable dans lequel il est engagé,13.

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