PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

— 180 —on tirera les premières montres du four, pour juger de l'état dela cuisson , ainsi que cela se pratique dans les fours ordinaires.Quand la porcelaine sera au dégré de cuisson requis, on diminuerale vent, et enfin on le supprimera tout-à-fait. On masquera, avecdes I riques et de l'argile toutes les issues du fourneau , sans qu'ily ait aucun inconvénient à laisser sur les grilles les charbons nonconsumés.Si, pendant la durée d'un cuisage, les cendriers s'engorgeaient,il faudrait les dégager.La régularité, l'égalité du tisage et du vent à donner, sont desconditions indispensables pour le succès.NOTA. On considère avec juste raison le coke qui résulte de lacarbonisation de la houille à vase clos, pour la fabrication du gazd'éclairage, comme impropre à la fonte des métaux et à plusieursautres emplois qui exigent une très haute température. Mais nousne doutons pas que ce même coke ne fût très convenable pour lacuisson de la porcelaine par le procédé que nous venons de décrire,parce que, dans ce cas-ci, il n'est pas nécessaire d'échaufferrapidement un point donné, mais bien de se procurer une chaleurportée au loin dans une grande capacité. Or, le coke des gazierssemble très propre à produire l'effet désiré.CHAPITRE VIII.Suite des matières hydro-carburèes susceptibles de fournirdu gaz d'éclairage.Bitumes fluide, liquide et solide.—Localités diverses.—Pétrole vendu k Paris sousle nom de graisse noire.—Exploitations remarquables de Lobsann et de Pyrimont-Seyssel.— Tableau de l'exploitation totale des bitumes en France à l'époqueactuelle.H i> ïIII.Bitume.Au point de vue de composition chimique , les diverses espècesde combustibles connus sous les noms d'Asphalte> Pissas--phalte, Malthe ou poix minérale, Goudron minéral, Pétrole, Huile