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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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- 414 -eravec avantage dans le commerce en général, savoir : le goudron, leshuiles minérales, les liqueurs ammoniacales, etc., toutes substances fortutiles dans be<strong>au</strong>coup d'arts. Le public, décidé enfin par l'<strong>au</strong>thenticité destémoignages favorables, ne tarda pas à joindre son suffrage à celui des<strong>au</strong>torités et des corps savants. Enfin en 1812, la sanction du roi, quiavait été retardée par la longue maladie de Georges III, vint confirmerun bill de l'année 1810, qui <strong>au</strong>torisait la formation d'une compagnieprivilégiée pour l'éclairage public par le <strong>gaz</strong>. Cette compagnie s'organisasous la direction de Winsor, et il s'établit dans le quartier de Westminsterà Londres, trois grands ateliers d'éclairage. Plusieurs <strong>au</strong>tres s'élevèrentsuccessivement, soit dans les f<strong>au</strong>bourgs de la capitale, soit dansles <strong>au</strong>tres principales villes de l'Angleterre.En 1815, Winsor eut pour lui-même la funeste idée de transporter sonindustrie en France, où il devait être assailli par bien des tracasseries.Larentrée de l'Empereur arrêta d'abord l'exécution des projets de l'importateur,qui furent repris après les cent jours. Le 15 septembre 1815,Winsor obtint le certificat de sa demande d'un brevet d'importation, quifat accordé le I er décembre suivant. Ce brevet a été inséré <strong>au</strong> bulletindes lois à la date du 18 janvier 1816, et suivi, en 1817, d'un brevet deperfectionnement.Il serait trop long et d'ailleurs peu utile de raconter toutes les résistancesque l'importateur eut à vaincre ; mais l'équité commande cependantde faire remarquer que le <strong>gaz</strong> n'a pas toujours trouvé dans le premiercorps savant de la France, l'appui et l'encouragement que lui rendaientsi nécessaire les vitupérations acharnées et ridiculement non moinsqu'odieusement continuées jusque dans ces derniers temps, de la partde personnes qui étaient d'<strong>au</strong>tant plus à portée de lui nuire que, sousbe<strong>au</strong>coup d'<strong>au</strong>tres rapports, elles ont des droits à la confiance du public.La principale objection qui était faite à l'introduction de ce mode d'éclairageen France était, d'une part (et ce qui était absurde), la qualitédes charbons du continent, qu'on disait absolument impropres à la productiondu <strong>gaz</strong>, et d'<strong>au</strong>tre part la considération du tort immense quel'emploi du <strong>gaz</strong> ferait à l'agriculture française en ruinant la culture desplantes oléagineuses. Nous n'avons pas à examiner la valeur de cette dernièreobjection, dont tous les principes en économie publique ont d'avancefait justice.Pour captiver l'attention et la bienveillance du public, Winsor jugeaqu'il fallait parler <strong>au</strong>x yeux ; il établit un appareil spécimen dans le passagedes Panorama? ; il éclaira dans cette localité un vaste salon dans lequel ilappela les curieux en 1816. Le résultat de ce premier essai fut une offred'association, qui lui fui faite par .MM.Darpentigny, Périer et compagnie,propriétaires de la fonderie de Chaillot ; ils offraient la confection desappareils, mais bientôt la faillite de cette maison vint suspendre l'essor

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