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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 407 —14° En frappant du pied le terrain, dans une certaine mesure,-en. legrattant même simplement avec le bout d'un bâton, on fait grandir communémentles flammes moyennes, ou l'on en fait même paraître de nouvelles;ce qui s'explique, parce que ces mouvements dégagent une partiedes issues du <strong>gaz</strong> qui apparemment étaient un peu obstruées, ou en ouvrentde nouvelles; et c'est de la même manière en partie, qu'on doitconcevoir l'effet d'une, pluie modérée on de «a neige, qui se fond àmesure qu'elle tombe. U f<strong>au</strong>t ajouter que l'e<strong>au</strong> en pénétrant dans le seinde la terre et remplissant ses vacuoles, force le <strong>gaz</strong> d'en sortir.15° La plupart de ceux qui ont examiné les foux dont il s'agit, ont «rudémêler dans l'odeur qui se répand <strong>au</strong>x environs, celle du ï>étrole, etmême plusieurs affirment que le sol pris à nne certaine profondeur <strong>au</strong>dessous,et qui se trouve d'ailleurs toujours fangeux, est plus ou moinssensiblement imprégné deep bitume. Mais l'observation est si peu certainequ'on peut la regarder comme une supposition. Quoi qu'il en soit, lasource du <strong>gaz</strong> n'est jamais superficielle ; il est probable, <strong>au</strong> contraire,qu'elle ne se trouve qu'à une très grande profondeur et. après avoir traverséle sol pierreux. Ce sol paraît être toujours calcaire et même d'uneformation de calcaire déterminée, savoir: celle qui est mélangée d'argile,ou marneuse, avec une structure schisteuse, ou bien celle qui est surchargéede sable et brillante de mica, espèce de grawacke, qu'on appelleMacigno, du moins dans tonte la partie des Apennins où cela s'observe.On voit donc par là <strong>au</strong>ssi que la profondeur dont il s'agit est déterminéeà une limite assez peu éloignée et très supérieure à celle des volcans,dont on a voulu, mal à propos, rapprocher le phénomène des feux naturels.Ici rien de volcanique non plus, ni en réalité ni en apparence,soit dans la nature, soit dans l'état du sol, qui ne présente <strong>au</strong>cun bouleversementparticulier.Les feux de Pietra-Mala sont <strong>au</strong> nombre de. trois, placés à des distancesassez grandes les unes des <strong>au</strong>tres. On en trouve jusqu'à huit dansles environs de Bari<strong>gaz</strong>zo, et dont les groupes sont encore plus écartés.II est probable cependant qu'une partie du moins de ces fontaines d'hydrogèneont entre elles des communications souterraines, et même dessources communes.Après cela : dans le Bolonais d'une part, on trouve le feu naturel dela Serra dei grilli, qui n'est pas éloigné des précédents, et dont la connaissanceest due "entièrement à Spallanzani ; dans le Parmesan d'<strong>au</strong>trepart, sont les flammes deVelleja, qui ont été examinées avec <strong>au</strong>tant desoin par l'illustre Yolta.Sortant de l'Italie, nous avons en France le fameux terrain ardent(mal à propos dit Fontaine ardente, puisqu'il n'y a pas d'e<strong>au</strong>) du D<strong>au</strong>phiné,que tous les <strong>au</strong>teurs qui en ont parlé ont comparé, avec raison,<strong>au</strong>x feux de Pietra-Mala et de Bari<strong>gaz</strong>zo.D'<strong>au</strong>tres feux semblables, non moins célèbres, et encore plus consi-

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