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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 46 —Cette suite décadrés s'appelle un cuvelage, et l'opération à l'aidede laquelle on traverse le mort-terrain contenant de l'e<strong>au</strong>, passagede nive<strong>au</strong>. Ces passages de nive<strong>au</strong> coûtent quelquefois jusqu'à150,000 fr., et le succès n'est pas toujours certain.La moindre profondeur à laquelle on exploite maintenant dansla partie du bassin située à l'ouest de Mons, est de 70 à 80 <strong>au</strong>nes,et la plus grande profondeur est de 381 <strong>au</strong>nes. La profondeurmoyenne de tous les puits d'extraction en activité <strong>au</strong> couchant deMons est de 221 <strong>au</strong>nes.Dans la partie située à l'est de Mons, la plus petite profondeur àlaquelle on exploite maintenant est de 49 <strong>au</strong>nes ; la plus grandeprofondeur de 287 <strong>au</strong>nes, et la profondeur moyenne tant des buresd'exh<strong>au</strong>res que d'exploitation, 169 <strong>au</strong>nes.Le nombre des chev<strong>au</strong>x employés à extraire la houille est de224, celui des machines à vapeur est de 75, qui représentent ensemblela force d'environ 1,500 chev<strong>au</strong>x.On compte 32 machines à vapeur employées à pomper les e<strong>au</strong>xdes houillères à une profondeur moyenne de 233 <strong>au</strong>nes; leur puissancetotale représente une force de 1,600 chev<strong>au</strong>x.Cent vingt-six puits d'extraction sont annuellement en activité,et en supposant que le système des trav<strong>au</strong>x d'exploitation restâtle même, on pourrait porter à environ cent cinquante le nombrede ceux qui pourraient y être ajoutés plus tard ; mais si on introduitles perfectionnements dans le traînage à l'intérieur que quelquesextracteurs ont déjà adoptés , le nombre des puits diminueraen raison de l'allongement des galeries, et il serait actuellementfort difficile de déterminer quelles sont les bures qui pourraientêtre encore utiles.On a extrait annuellement, depuis un assez grand nombre d'années, terme moyen 12,250,000 quint<strong>au</strong>x métriques de houille .représentantune valeur de 14 millions de francs ; presque la moitiéen est exportée en France par le canal de Mons à Condé, le resteest consommé en partie dans la province, et en partie exportée enFlandre et dans les provinces septentrionales du roy<strong>au</strong>me, par lecanal de Pommerœ-uil à Àntoing et par l'Esc<strong>au</strong>t, et vers Bruxellespar voitures qui chargent <strong>au</strong>x houillères du levant de Mons.Les houillères <strong>au</strong> couchant de Mons présentent trois espècesde houilles bien distinctes : ce sont, la houille dite flénu, qui tireson nom de la localité où l'on a exploité d'abord la houille grasseet la houille maigre. La houille, dite flénu, présente une cassure

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