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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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--M» —dérailles, soul ceux que tempfer, Jacques ïlouusey, (Jniéhn.elc., ontobservés sur les bords de la nier Caspienne.Toutes ces émanations d'hydrogène carboné ont lieu à la surface deterrains secs. Mais dans d'<strong>au</strong>tres cas, et plus fréquents à ce qu'il paraît,le <strong>gaz</strong> doit encore traverser l'e<strong>au</strong> avant de se perdre dans l'atmosphère,en sorte que lorsqu'il est allumé on voit cette e<strong>au</strong> brûler en apparencecomme de l'esprit de vin. C'est ce que présente l'acqua buja, près dePietra-Mala encore, quatrième feu dont peu de voyageurs ont parlé. C'estce qu'on doit voir <strong>au</strong>ssi dans ce second feu naturel de France, qui s'allumeà la surface d'un ruisse<strong>au</strong> à cinq lieues de Bergerac, suivant la nouvellequ'en donna Ré<strong>au</strong>mur à l'Académie des Sciences dès l'année 1740,et dont il est fâcheux qu'on n'ait plus entendu parler depuis. Dans tousces cas de flammes à la surface des e<strong>au</strong>x, l'éruption du <strong>gaz</strong> se manifestepar de nombreuses bulles qui, en traversant l'e<strong>au</strong>, la font bouillonnercomme si elle était réellement fort ch<strong>au</strong>de, tandis qu'elle peut mêmeêtre 1res froide. Il n'y a rien de plus que celte circonstance dans le cassimple dont nous parlons, où le sol se trouve inondé par une e<strong>au</strong> communeet pluviale. L'acqua buja ne paraît être qu'une mare ordinaire etsujette <strong>au</strong>ssi, dit-on, à se tarir entièrement, de sorte qu'elle rentre alorsdans la catégorie des feux naturels ordinaires ; et c'est ce qu'annonceégalement l'aire de pierres rouges dont on la voit <strong>au</strong>ssi entourée. Réciproquement,les <strong>au</strong>tres feux de Pietra-Mala et de Bari<strong>gaz</strong>zo pourraientdevenir, par accident, des acquc buje.Mais il est encore un cas qui mérite d'être distingué, c'est celui où le<strong>gaz</strong> apporte avec lui, ou a pour véhicule, une e<strong>au</strong> minérale, même thermale,et par conséquent intarissable; cequi constitue une Fonlaine ardenteproprement dite. Il paraît que le nombre de ces fontaines est assezconsidérable.Nous citerons d'abord en Italie, les flammes qu'on fait paraître à volontédans plusieurs endroits du site des bains ch<strong>au</strong>ds Delia Porreta, àtrenle-deux milles de Bologne, par le sud ; ensuite celles qui se manifestentégalement <strong>au</strong>x bains de Lesignano de Torrechiara, à dix millesseulement de Parme, dans les collines.En Angleterre, le Lancashire offre une source semblable; et l'on citecomme fameuse, la fontaine ardente de Sainte-Catherine, à deux millesd'Edimbourg en Écossc.Une fontaine ardente bien caractérisée, et que ceux qui l'ont fait connaîtrecomparaient <strong>au</strong>ssi avec les feux du D<strong>au</strong>phiné et du Lancashire, setrouve dans la petite Pologne <strong>au</strong> Palalinat de Cracovie, sur un montqu'onappelle, à.c<strong>au</strong>se de cela probablement,Admirabilis.Boccone fait encore mention de quelques sources de Hongrie, desquelless'exhalent des vapeurs inflammables.De semblables observations datent de bien plus loin encore : Lucrèce,

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