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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 260 —Il est avéré que la tourbe soigneusement et complètement carbonisée,est un très bon combustible, d'une puissance calorifiante<strong>au</strong>'moins égale à celle du meilleur charbon de bois ; tout-à-faitpar un canal intérieur CD f planche III) construit en briques, et qui vient aboutir àla cheminée M, <strong>au</strong>ssi bien que le canal extérieur EFGH qui régne <strong>au</strong>tour des fourne<strong>au</strong>x;la largeur de ces can<strong>au</strong>x est de dix pouces environ, et ils communiquentavec le cendrier par des ouvertures espacées l'une de l'<strong>au</strong>tre d'environ 4 pouces;de celte manière le feu du cendrier se propage à la fois dans tout le pourtour desdeux moufiles qui contiennent la tourbe à carboniser*. Le cendrier est formé parl'assemblage de deux rangs de briques posées de champ et soutenues par des barresde fer qui se posent transversalement sur un mur en pierres qui forme le revêtementdu fourne<strong>au</strong> ; ces mêmes barres sont croiséef -w plusieurs <strong>au</strong>tres dans lesens longitudinal, et dès-lors le fourne<strong>au</strong> n'éprouve <strong>au</strong>cune altération dans saconstruction. C'est <strong>au</strong>ssi pour cette raison qu'il f<strong>au</strong>t avoir soin d'assujettir plusieursbarres de fer plates, de distance en distance, dans l'intérieur des mouilles, afind'éviter par-là que le briquelage, en se tourmentant, ne donne accès à l'air : ondispose la tourbe à carboniser dans chaque mouflle, de manière qu'il ne reste quetrès peu de jour entre chaque motte de tourbe, et on en remplit entièrement lefourne<strong>au</strong> jusqu'à la voûte ; ce^liargement se fait sans peine à l'aide de trappes indiquéespar les lettres PQ, qui sont ménagées <strong>au</strong> milieu et dans l'épaisseur dudôme; ces mêmes trappes servent encore à assujettir les tuy<strong>au</strong>x distillatoires quidoivent conduire les produits de celte distillation dans les se<strong>au</strong>x ou baquets propresà les recevoir : le tout est terminé par un tuy<strong>au</strong> en terre cuite, en forme decoude, qui fait fonction d'aspiratoire. Enfin, on ferme hermétiquement l'appareil,<strong>au</strong> moyen de deux murs en brique qui bouchent le devant des deux moufiles danstoute la longueur du fourne<strong>au</strong>, et l'on met le feu <strong>au</strong> combuslible extérieur placédans le cendrier. La distillation ne commence à se manifester que quand la chaleurdu dernier tuy<strong>au</strong> de l'appareil distillatoire est portée <strong>au</strong> cinquante-cinquièmedegré du thermomètre de Ré<strong>au</strong>mur; il f<strong>au</strong>t alors <strong>au</strong>gmenter le feu jusqu'à quatrevingt-cinqdegrés; on le soutient <strong>au</strong> même point, et <strong>au</strong> bout de trente heures <strong>au</strong>plus, la fumée, qni avait conservé une teinte légère et semblable à celle que produitl'évaporation de l'e<strong>au</strong>, devient plus épaisse; elle se dégage sous forme de floconsblancs, et il se volatilise be<strong>au</strong>coup d'ammoniaque. Il f<strong>au</strong>t alors arrêter le feuextérieur, et suffoquer tout-à-coup le charbon contenu dans les mouilles. On a faitconstruire, à cet effet, sur l'avant du fourne<strong>au</strong>, des cloisons en brique ON, proportionnéesen capacité <strong>au</strong> charbon qu'elles doivent coutenir. On tire le charbon<strong>au</strong> moment même où la distillation est entièrement cessée ; la chaleur est encorefort grande, et l'inflammation se produirait instantanément dans le charbon s'il yavait à parcourir un grand espace à l'air libre avant de tomber dans les étouffoirs.Pour prévenir celte ignition, on peut d'ailleurs arroser avec un peu d'e<strong>au</strong>, qui faitdégager de l'hydrogène sulfuré. On recouvre ensuite hermétiquement l'étouffoiravec des dalles luttées avec de l'argile molle. Mais comme le moindre courant d'airpourrait exciter la combustion, d'où résulterait un déchet plus ou moins considérable,on a pensé à produire la suffocation dans l'intérieur même des mouilles.* l.e feu est entretenu dans tes can<strong>au</strong>x avec de la tourbe, qu'on introduit par les ventousesBST.CXY.

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