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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 213 —les trav<strong>au</strong>x chimiques d'un observateur habile (M. Hatchett, dela Société royale de Londres), sont venus en aide à cette opinion.Ce savant a conclu d'un grand nombre d'expériences qui lui sontpropres , que le bitume des combustibles fossiles est principalementproduit par les principes résineux dont abondent une multitudede végét<strong>au</strong>x divers ; il pense que la bituminisation complètedans la houille, n'a pas été achevée dans les lignites: partant de celteidée, il admet même une matière intermédiaire entre la résine etle bitume, qu'il a nommé résinasphalte. C'est le lignite de Boveydans le Devonshire, en Angleterre, dans lequel il trouve d'unemanière plus prononcée la nouvelle substance dont il signalel'existence*.* Observations sur le changement des principes immédiats des végét<strong>au</strong>x enBitume, suivies d'expériences analytiques sur une substance particulièrequ'on trouve avec le BOVEY-COAL; traduit de l'anglais de Charles Hatchett,membre de la Société royale de Londres.Parmi les changements spontanés qui ontlieu dans les productions de la natureIl n'y en a peut-être <strong>au</strong>cuns <strong>au</strong>ssi frappants, et dont, dans be<strong>au</strong>coup de cas, il soitplus difficile d'expliquer la c<strong>au</strong>se, que ceux qui ont pour résultat de faire passercertains corps d'un règne dans un <strong>au</strong>tre ; et ces mutations qui convertissent dessubstances organiques en corps fossiles ne sont certainement pas les moins extraordinairesni les moins instructives.Les exemples les plus nombreux que nous ayons de semblables transformationsse trouvent dans ce que l'on a caractérisé sous le nom de fossiles hors classe, dontplusieurs conservent encore une partie de leur substance originaire, tandis quedans d'<strong>au</strong>tres nous ne devons voir que des moules ou des impressions. Un observateurattentif ne s<strong>au</strong>rait manquer d'apercevoir une espèce de gradation dans cesfossiles, soit qu'ils proviennent de végét<strong>au</strong>x ou d'anim<strong>au</strong>x, progrès qui commenceavec ceux de ces corps dont la'matière conserve une analogie marquée aveccelle des corps organisés vivants, et qui&nit avec les corps décidément minéralisés;Mais ici il y a une curieuse remarque à faire, c'est que si, en général, les pétrificationsd'anim<strong>au</strong>x sont presque toujours de nature calcaire, celles des végét<strong>au</strong>x,<strong>au</strong> contraire, sont communément siliceuses.Sans s'enfoncer davantage dans une disquisition générale sur cet important su -jet, nous nous bornerons à discuter ici un cas particulier parmi les changementsque les corps organiques, et spécialement les substances végétales, subissent lorsqu'ellesont été pendant longtemps enfouies sous des couches terreuses, et sontainsi restées exposées à l'action des agents minér<strong>au</strong>x. Nous voulons parler dessubstances bitumineuses. M. Hatchett, depuis longtemps y avait trouvé des signesévidents pour lui de leur origine organique, et principalementde la conversionfossile des résines et des sucs végét<strong>au</strong>x, par l'agence de quelque principe minéralisateur.U avait remarqué entre <strong>au</strong>tres, sur le sol de l'Angleterre, trois cas évidents dç

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