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PELOUZE, l'éclairage au gaz. 1839 - Ultimheat

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— 406 —de celles que produisent le bois, la paille, etc., et sont également visiblespendant le jour. Les plus grandes ont environ deux mètres de h<strong>au</strong>teuret un mètre de base.7° Ces flammes ne sont accompagnées d'<strong>au</strong>cune fumée visible; on voitseulement <strong>au</strong>-dessus d'elles une vapeur tremblotante qui s'élève deuxou trois fois plus h<strong>au</strong>t, et qui parait n'être que de l'e<strong>au</strong> formée par lacombustion du <strong>gaz</strong>.8° L'odeur de ce <strong>gaz</strong>, plus sensible quand il brûle, est bien celle del'hydrogène ; mais avec quelque chose de suffocant lorsqu'elle est forte,et de simplement aromatique quand elle est faible.9° Les pierres qui demeurent longtemps exposées dans le foyer del'incendie, se recouvrent en dessus d'une légère suie semblable <strong>au</strong> noirde fumée, et qui est sans doute produite par la précipitation du carbone.10° La chaleur de ces incendies se fait sentir d'assez loin ; ils dévorentles divers corps combustibles qu'on y jette, papier, bois vert même; ilsfont décrépiter le spatli calcaire, rougissent et cuisent les pierres argileusescomme des briques, réduisent même en ch<strong>au</strong>x à la longue les calcairescompactes; mais ne paraissent nullement capables, comme on l'aavancé, de produire des vitrifications, des frittes ou des scories quelconques.11° Une aire couverte de pierres rougies ou demi-cuites, et entièrementdépouillée d'herbes, entoure chaque feu naturel à une plusoumoinsgrande distance, et pourrait faire croire que ce feu a été originairement,ou quelquefois, be<strong>au</strong>coup plus considérable qu'on ne le voit actuellement,si cela ne s'expliquait, 1° avec assez de probabilité, par ses déplacements,quant à ce qui regarde les pierres rougies hors du foyer actuel;2° avec certitude, par les vents qui rabattent, couchent et allongent lesflammes sur le sol environnant, quant <strong>au</strong>x herbes qui manquent sur cesol. Au reste, la seule chaleur rayonnante des flammes droites et dansleur état naturel, peut bien suffire pour produire ce dernier effet.12° Mais on ne doit pas penser que les herbes soient empêchées decroître par une chaleur qu'<strong>au</strong>rait acquise le sol; tout le terrain environnantle foyer propre, <strong>au</strong> plus près même des flammes et jusque dans leursintervalles, demeure froid; ces flammes sont donc absolument superficielles.13° Le vent est incapable de les éteindre, ou bien elles se rallumentl'instant d'après, par l'effet sans doute de la chaleur que le terrain dufoyer conserve dans ce cas. Une pluie modérée et la neige, les aviventplutôt que de les abattre. Enfin il n'y a qu'une pluie extrêmement abondante,telle que celles des grands orages, qui puisse en venir à bout. Aureste, ceci doit être entendu seulement des flammes blanches et d'unecertaine h<strong>au</strong>teur ; car les petites bleues ont si peu de ténacité, qu'unléger souffle suffit pour les faire disparaître.

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