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Grands aménagements urbains et prise en compte des ...

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financière, car on a un volant financier qui dép<strong>en</strong>d de la partie sécurité du CUCS. On a <strong>des</strong> financem<strong>en</strong>ts sur la<br />

prév<strong>en</strong>tion de la délinquance. Donc tout ce qui est « chantier-jeune », ça peut être repeindre un local <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec<br />

un c<strong>en</strong>tre social, financé <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec la politique de la ville. On a aussi le Travail d‟Intérêt Général (TIG) que<br />

l‟on reçoit dans les services de la ville, toujours dans une politique d‟insertion-prév<strong>en</strong>tion de la récidive. Le TIG<br />

est une peine, <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec le service pénit<strong>en</strong>tiaire d‟insertion <strong>et</strong> de probation, qui va nous contacter, on a une<br />

personne qui a été condamné à tant d‟heures de TIG, avez-vous une place dans vos services ? C‟est vrai que c‟est<br />

difficile, car certains services ont reçu beaucoup de TIG <strong>et</strong> n‟<strong>en</strong> peuv<strong>en</strong>t plus, car c‟est un public difficile <strong>et</strong> il<br />

faut les suivre, donc c‟est toujours un effort continu pour s<strong>en</strong>sibiliser les services sur l‟intérêt d‟avoir un TIG<br />

dans les services, c‟est important aussi pour la ville de donner <strong>des</strong> possibilités sur la prév<strong>en</strong>tion.<br />

On a « Michel le Calloch » sur la partie prév<strong>en</strong>tion situationnelle. On a un point thématique qui pr<strong>en</strong>d beaucoup<br />

d‟ampleur <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t, c‟est la vie nocturne. La difficulté c‟est d‟arriver à concilier vie nocturne <strong>et</strong> les<br />

problèmes de tranquillité. Il y a beaucoup de facteurs, l‟interdiction de fumer dans les établissem<strong>en</strong>ts, de plus <strong>en</strong><br />

plus d‟événem<strong>en</strong>ts sur la ville, <strong>et</strong> donc il y a une cellule de veille « vie nocturne » <strong>et</strong> la t<strong>en</strong>tative d‟une<br />

labellisation pour les établissem<strong>en</strong>ts qui respect<strong>en</strong>t la tranquillité. Cela concerne un peu les espaces verts,<br />

notamm<strong>en</strong>t les Berges du Rhône. Si vous avez regardé récemm<strong>en</strong>t le Progrès, il y a énormém<strong>en</strong>t d‟article sur la<br />

vie nocturne sur les Berges du Rhône. Il y a même le journal le Monde qui parle <strong>des</strong> mêmes problématiques sur<br />

Paris, avec les établissem<strong>en</strong>ts qui perd<strong>en</strong>t leur autorisation de ferm<strong>et</strong>ure tardive, liée à <strong>des</strong> plaintes d‟habitants.<br />

Ça touche toutes les gran<strong>des</strong> villes. C‟est vraim<strong>en</strong>t un cas qui pr<strong>en</strong>d beaucoup d‟ampleur <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t.<br />

2- Comm<strong>en</strong>t fait-on sur les Berges du Rhône pour gérer les nuisances sonores lorsque l’on vi<strong>en</strong>t pour y faire la<br />

fête alors que les habitants du quartier désir<strong>en</strong>t le calme?<br />

La police va interv<strong>en</strong>ir pour les problèmes de tapage, ou si les établissem<strong>en</strong>ts ne respect<strong>en</strong>t pas leurs horaires de<br />

ferm<strong>et</strong>ure, <strong>et</strong> quand les cli<strong>en</strong>ts sort<strong>en</strong>t de boîte de nuit, sont ivres <strong>et</strong> caus<strong>en</strong>t du tapage, sans <strong>compte</strong>r les<br />

problèmes de propr<strong>et</strong>é, notamm<strong>en</strong>t sur les Berges : les g<strong>en</strong>s remont<strong>en</strong>t sur le haut <strong>des</strong> quais <strong>et</strong> vont uriner<br />

derrière les rues. Des problèmes de tapage <strong>en</strong> état d‟ivresse mais il y a aussi pas mal de bagarres, de rixes. Sur la<br />

rue Sainte Catherine, le préf<strong>et</strong> a pris <strong>des</strong> mesures très coercitives puisqu‟il a r<strong>et</strong>iré les autorisations de ferm<strong>et</strong>ure<br />

tardive aux établissem<strong>en</strong>ts.<br />

La vie nocturne est de plus <strong>en</strong> plus contrainte, aussi parce que les habitants sont de plus <strong>en</strong> plus intolérants, on a<br />

de plus <strong>en</strong> plus de plainte, <strong>et</strong> il faut arriver à concilier les deux. Il y a aussi ceux qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t s‟installer dans le<br />

1 er arrondissem<strong>en</strong>t <strong>et</strong> qui se plaign<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite du bruit. C‟est toujours un peu compliqué mais ils ont le droit aussi<br />

à un certain niveau de tranquillité. Et puis, il faut aussi que les g<strong>en</strong>s puiss<strong>en</strong>t sortir. Avec l‟interdiction de fumer<br />

dans les établissem<strong>en</strong>ts, les g<strong>en</strong>s vont fumer sur la voie publique, ce qui génère <strong>en</strong>core plus de bruit. C‟est<br />

vraim<strong>en</strong>t compliqué.<br />

3- Sur le site de la ville de Lyon, on peut lire que grâce à « la lumière, la ville vit la nuit, se contemple <strong>et</strong> se<br />

visite ». Ces initiatives d’éclairer l’espace public (<strong>et</strong> les espaces verts), n’<strong>en</strong>g<strong>en</strong>dr<strong>en</strong>t-ils pas de nouvelles<br />

attractivités, <strong>et</strong> par conséqu<strong>en</strong>t, l’apparition de nouveaux lieux pot<strong>en</strong>tiels d’insécurité ?<br />

C‟est évid<strong>en</strong>t. Par contre, sur la question de l‟éclairage, je ne sais pas, car on peut dire que s‟il n‟y a pas<br />

d‟éclairage, l‟obscurité peut générer une insécurité, <strong>et</strong> d‟un autre côté, l‟éclairage, ça attire les g<strong>en</strong>s. Beaucoup de<br />

facteurs <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ligne de <strong>compte</strong>, certains quartiers très éclairés ne pos<strong>en</strong>t pas de problèmes, alors que pour<br />

d‟autres, il y a <strong>des</strong> regroupem<strong>en</strong>ts. C‟est compliqué d‟évaluer cela. Il y a tellem<strong>en</strong>t de dispositifs appliqués sur un<br />

même territoire (coordination police municipale-police nationale…), qu‟on ne raisonne jamais toutes choses<br />

égales par ailleurs, nous tout ce qu‟on peut faire c‟est regarder sur un espace vidéosurveillé l‟évolution <strong>des</strong><br />

phénomènes statistiquem<strong>en</strong>t, le comparer à <strong>des</strong> secteurs où il y a pas de vidéosurveillance <strong>et</strong> voir si ça augm<strong>en</strong>te<br />

ou si ça baisse, <strong>et</strong> si ça baisse, on ne peut même pas dire que c‟est le fait de la vidéosurveillance.<br />

4- Mes <strong>en</strong>quêtes de terrain réalisées sur les Berges du Rhône de mai à septembre 2009 révèl<strong>en</strong>t que les usagers<br />

du parc <strong>des</strong> Berges du Rhône se s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t beaucoup plus dérangés par la prés<strong>en</strong>ce policière que par la<br />

vidéosurveillance ? La caméra de surveillance serait-elle donc un outil inefficace, non dissuasif, inutile ?<br />

La vidéosurveillance n‟est qu‟un outil parmi toute une gamme d‟action, ce n‟est qu‟un maillon de la chaine, car<br />

la vidéosurveillance va constater un fait, <strong>et</strong> elle va solliciter le service le plus adéquat. Si c‟est un problème<br />

d‟agression physique, elle va r<strong>en</strong>voyer automatiquem<strong>en</strong>t sur la police nationale, si c‟est un problème qui relève<br />

de la police municipale, elle r<strong>en</strong>verra vers ses services-là.<br />

C‟est pour cela que l‟on parle maint<strong>en</strong>ant de vidéoprotection car au départ, on était vraim<strong>en</strong>t que sur du répressif<br />

mais maint<strong>en</strong>ant, la vidéosurveillance a trouvé d‟autres usages : par exemple, si une personne fait un malaise sur<br />

la voie publique, ou si un SDF est <strong>en</strong> difficulté, ne bouge plus depuis 10 minutes sur une image, on va solliciter<br />

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