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Grands aménagements urbains et prise en compte des ...

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terrasses de restaurants y sont interdites à cause du bruit <strong>et</strong> le control social s‟effectue efficacem<strong>en</strong>t dès<br />

les <strong>en</strong>trées d‟immeuble, puis dans les cours.<br />

Fig. 6. Masse 68 <strong>des</strong> Hospices Civils, plans du 20 juin 1853, du 30 septembre 1875 (Dignoscyo),<br />

du 26 avril 1890, <strong>et</strong> <strong>en</strong> 1891 après reconstruction (arch. Bissuel, HCL. D., plans minutes,<br />

meubles à plans). Sur le 1er plan, 7 accès à ciel ouvert mèn<strong>en</strong>t au cœur de l‟îlot. Sur les 3<br />

premiers plans est visible la mise <strong>en</strong> place progressive d‟un « passage commun » pour accéder à<br />

certaines parcelles du c<strong>en</strong>tre. Dans l‟îlot à cour commune, le pourtour est totalem<strong>en</strong>t étanche,<br />

sauf les <strong>en</strong>trées d‟immeuble.<br />

En somme, la dissuasion spatiale qui aboutit à la protection du cœur <strong>des</strong> îlots est sans doute le résultat<br />

de deux logiques converg<strong>en</strong>tes. La première est une logique urbaine courante de mise <strong>en</strong> valeur de<br />

l‟espace qui consiste à tirer partie de la zone <strong>en</strong> contact avec la rue, qui a la plus grande valeur. Le<br />

pourtour de l‟îlot appelle donc spontaném<strong>en</strong>t le plus grand nombre de bâtim<strong>en</strong>ts <strong>et</strong> la plus grande<br />

d<strong>en</strong>sité, formant naturellem<strong>en</strong>t un rempart. La seconde logique, celle de la sécurité, vise à protéger le<br />

cœur <strong>des</strong> îlots d‟un passage intempestif, <strong>en</strong> particulier de personnes étrangères à c<strong>et</strong> espace, <strong>en</strong><br />

interdisant ou <strong>en</strong> limitant son accès. Toutefois, c<strong>et</strong> aspect est plus difficile à cerner car les traces écrites<br />

sont peu nombreuses. Il est donc difficile d‟estimer dans quelle mesure c<strong>et</strong>te seconde logique est<br />

p<strong>en</strong>sée, organisée, ou simplem<strong>en</strong>t issue d‟un control social qui se m<strong>et</strong> progressivem<strong>en</strong>t <strong>et</strong><br />

spontaném<strong>en</strong>t <strong>en</strong> place. Elle n‟<strong>en</strong> est pas moins réelle <strong>et</strong> efficace.<br />

La protection de l‟immeuble<br />

Les immeubles <strong>et</strong> la sûr<strong>et</strong>é<br />

Dans la seconde moitié du XIXème siècle, les bâtim<strong>en</strong>ts construits sur le domaine <strong>des</strong> Hospices sont<br />

très divers. On ne considérera ici que les immeubles de rapport, qui sont alors largem<strong>en</strong>t répandus <strong>et</strong><br />

qui compos<strong>en</strong>t une grande partie du tissu urbain de c<strong>et</strong>te zone. Ils prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>ts types dont<br />

l‟origine est complexe : l‟évolution sociale, économique, technique, esthétique, du goût... y<br />

contribu<strong>en</strong>t. La sûr<strong>et</strong>é n‟y pr<strong>en</strong>d qu‟une p<strong>et</strong>ite part, hormis l‟<strong>en</strong>trée de l‟immeuble qui <strong>en</strong> est le point<br />

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