26.06.2013 Views

Grands aménagements urbains et prise en compte des ...

Grands aménagements urbains et prise en compte des ...

Grands aménagements urbains et prise en compte des ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

dernier cas, à la plus lourde. Comme toujours, un part<strong>en</strong>ariat privilégié est mis <strong>en</strong> place <strong>en</strong>tre la Ville<br />

<strong>et</strong> les Hospices selon lequel les frais sont partagés à parts égales, 50% pour chacune <strong>des</strong> deux<br />

administrations. A partir de 1846, l‟ét<strong>en</strong>du du domaine hospitalier se réduisant, les frais <strong>des</strong> Hospices<br />

sont établis <strong>en</strong> fonction du type <strong>des</strong> voies, selon que celles-ci long<strong>en</strong>t leurs terrains ou simplem<strong>en</strong>t les<br />

<strong>des</strong>serv<strong>en</strong>t. C<strong>et</strong> accord largem<strong>en</strong>t appliqué est d‟une telle efficacité qu‟il est repris, quoique modifié,<br />

par le Préf<strong>et</strong> Vaïsse <strong>en</strong> 1854, lorsqu‟il <strong>en</strong>visage de viabiliser la rive gauche à grande échelle après son<br />

rattachem<strong>en</strong>t à Lyon.<br />

L‟interdiction de la construction <strong>en</strong> pisé, 1856<br />

Fig. 2. Inondation de 1856. Vue <strong>prise</strong> du 56 rue Monsieur <strong>en</strong> direction de la caserne de la Part-<br />

Dieu. Beaucoup <strong>des</strong> bâtim<strong>en</strong>ts sont construits sur <strong>des</strong> terrains loués par les Hospices. BML,<br />

collection J. Sylvestre S114, cliché Vidéralp n° 9458, droits de reproduction réservés.<br />

L‟inondation dévastatrice de 1856, si elle a t<strong>en</strong>dance à épargner les édifices soli<strong>des</strong> érigés sur les<br />

terrains déjà v<strong>en</strong>dus par les Hospices, fait <strong>des</strong> ravages sur ceux <strong>des</strong> terrains loués. En eff<strong>et</strong>, ils sont<br />

plus mo<strong>des</strong>tes donc moins soli<strong>des</strong>, <strong>et</strong> souv<strong>en</strong>t construits <strong>en</strong> terre, un matériau de construction<br />

particulièrem<strong>en</strong>t friable à l‟eau. De fait, jusqu‟à c<strong>et</strong>te époque, un grande partie du bâti mo<strong>des</strong>te de<br />

l‟agglomération lyonnaise, y compris <strong>des</strong> bâtim<strong>en</strong>ts typiquem<strong>en</strong>t <strong>urbains</strong> pouvant atteindre sept étages,<br />

est édifié <strong>en</strong> « pisé de terre ». Ce matériau traditionnel, issu de régions proches comme l‟Ain <strong>et</strong> l‟Isère,<br />

connaît une large diffusion dans la région où il est considéré comme l‟ancêtre du béton 186 , <strong>et</strong> où il est<br />

employé <strong>en</strong> totalité ou <strong>en</strong> partie dans les édifices. Avant 1856, mis à part les problèmes d‟inondation,<br />

le pisé est considéré comme un bon matériau car il perm<strong>et</strong> une lutte efficace contre les nombreux<br />

186 D. Bertin <strong>et</strong> A.S. Clém<strong>en</strong>çon, 1981-1983.<br />

66

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!