La Femme De Papier

aguichante qui tremble au rythme de leur sarabande…
Comme je me laisse emporter par ces images sans
génie, mais non sans charme, je sens ta main sur mon
genou, non sur ma cuisse, non, entre mes cuisses… C’est
une main qui va très vite, et ce sont des cuisses très
dociles… Tes doigts s’affolent à la lisière de mes bas,
jouent avec les jarretelles, éprouvent la douceur de la
chair entre le nylon et la culotte, et glissent avidement un
peu plus haut, un peu plus loin, un peu plus avant, un peu
plus profond… Te voilà, mon chéri ? Sois le bienvenu ! Je
t’attendais sans vraiment y penser, tu sais ? Tu sens
comme ça mouille ? J’ai bien envie de toi… Oui, mets-moi
un doigt, c’est une excellente idée. Attends, je vais te
faciliter la tâche !… Et je m’avance tout au bord du siège
pour pouvoir m’écarter davantage.
Sur l’écran, il la baise toujours. On a changé d’angle,
perdu les couilles de vue. L’objectif est resserré sur le con
glissant où coulisse régulièrement un manche d’une
grosseur hallucinante. Cette régularité du mouvement me
bouleverse. C’est une cadence qui parle davantage à mon
imagination.
Tandis que tu continues à me chatouiller, j’avance la
main vers ta braguette. Belle érection ! Je m’émerveille à
calibrer, de la paume, d’abord, de l’anneau de mes doigts
ensuite, le barreau qui t’est venu. J’ai presque
l’impression d’assister à un spectacle en trois dimensions :
en face de moi, une trique en long et en large, et sous ma
main, en relief. C’est très vivifiant, comme combinaison de
sensations !
Le siège de mon imagination, que je situais jusqu’à