La Femme De Papier

Et d’une main amoureuse et gourmette, je lui flatte les
couilles, comme on tâte, en rêvant, le flanc d’un beau
flacon d’alcool au renflement prometteur. Le côté
surréaliste de la situation, c’est que si j’insinue mes doigts
un peu plus loin, je touche une autre paire, la tienne en
l’occurrence, mon chéri, qui continue à s’écraser
rythmiquement sous ses fesses rebondies, à s’en décoller
pour revenir s’y coller à nouveau…
Quatre frangines d’un seul coup de paluche, jolie
famille ! J’ai la main gauche comblée par les quatre filles
du docteur Darche, et la droite serrée à la base du Popaul
dont cette Virginie qui n’a rien de virginal m’astique les
glandes salivaires. Si cette bite était un rabot, je ne
donnerais pas cher de ma langue !…
Le brûle-gueule que je lui fignole va bientôt mériter
son patronyme… J’ai les condyles des mâchoires à
l’agonie, la menteuse soudain très lasse, et je biberonne
toujours. Dites, les mecs, vous pensez aller au fade à
quelle heure ? Jamais une petite giclette ?…
Si je pouvais humer encore un petit coup d’acide…
Mais il n’y faut point songer, dans l’état actuel des
choses, que je malaxe avec une impatience
compréhensible.
C’est pas vrai, ce trave est une peine-à-jouir terrible !
Bon, dernière ligne droite, je te préviens, je passe la
quatrième ! Cette fois, c’est la turlute diabolique, ma
bouche hermétique autour de ton zob récalcitrant, ma
langue et mon palais comme des ventouses, mes lèvres
comme des sangsues… Je vais te l’aspirer de force, moi, ta
semoule, pisse-menu, constipé, bite-à-sec, je vais te