La Femme De Papier

Non, pas encore, elle se débat, lui échappe en s’envolant
littéralement, et, dans son effort, perd son cache-sexe qui
reste au poing de l’assaillant.
Ah ! le tableau vaut le coup d’œil ! Ces Africains sont
décidément jumeaux jusqu’à la bite ! Ils courent
maintenant de profil, en enfilade, si l’on peut dire, et
l’effet est saisissant. Ils bandent toujours l’un et l’autre
avec une santé, une énergie, une conviction formidables,
d’un pieu également magnifique.
L’admiration et l’appétit me donnent des fourmis dans
les doigts, des frissons partout. J’ai trouvé la fermeture de
ta braguette, et tu te prêtes obligeamment, en cambrant
les reins, en écartant les jambes, à ma manœuvre
d’extraction. J’ai sorti ta queue qu’un caleçon complaisant
ne brimait pas trop, et, toujours sous la table, je m’y
cramponne avec une ardeur éloquente. Elle glisse dans
ma main, docile, un peu gluante, et son contact achève de
me bouleverser. J’ai envie de te tirer comme jamais, j’ai
envie de te malmener, de t’astiquer, de te faire mal, tu
sens, comme ma main est féroce, impatiente, exigeante ?
Je veux ton bout tout nu le plus loin possible, je veux te
décalotter jusqu’à la douleur, très haut, à toucher les poils,
tirer sur l’enveloppe pour tendre le barreau, gonfler le
gland, l’écarteler…
Et puis très vite, je rhabille tout. Fermé, cousu,
hermétique. Je tiens le prépuce bien fort, serré, on
pourrait faire un nœud, un paquet-cadeau, avec, dedans,
la bite toute dure, prête à jaillir, comme une grosse
banane dans sa peau…
Non, elle ne sortira pas, je la jugule, ça te tire les