La Femme De Papier

More documents

Recommendations

Info

trop te gêner, cependant, tu joues avec l’élastique autour des jambes. Tu as glissé tes deux index sous la petite dentelle, et tu suis du bout des doigts ce chemin balisé. Ah ! j’adore positivement cette symétrie ! Tu pars du creux de l’aine, je sens tes ongles qui glissent sur mes poils, et tu arrives sous mes fesses. Puis tu remontes. Si tu allongeais un peu les doigts, tu pourrais toucher mon con. Je suis sûre qu’il te goberait, il est déchaîné. Ou mon cul, alors ? Mais tu ne veux pas, ça ne t’intéresse visiblement pas, malgré toutes les avances que mon corps te fait, tu restes très maître de la situation, de la cadence et du mouvement. Je dois bredouiller des trucs incompréhensibles au téléphone, on me demande de répéter. Non, arrête, je ne sais vraiment plus ce que je dis, il faudrait que je me redresse, que je me cale au fond du fauteuil, que je croise dignement les jambes. Au lieu de cela, je suis tellement allée à la rencontre de tes mains que je suis assise sur la pointe des fesses, tout au bord du siège, le buste à demi couché dans ses profondeurs, et les jambes ! Oh ! Quelle horreur ! On ne peut pas être plus consentante, plus offerte… Je mourrais de honte à mesurer l’espace entre mes pieds, où tu te blottis assez intelligemment. Détail horrible entre tous, mes pieds ne sont même pas à plat par terre, mais tendus, crispés sur leur pointe. Ils savent d’instinct qu’ainsi ils participent à mon offrande, et que je suis encore plus ouverte. Non ! quel spectacle je dois donner ! C’est furieusement excitant… Heureusement il y a ma culotte, qui sauvegarde un peu de mes secrets. Plus pour
longtemps, d’ailleurs, tu t’amuses à en tirer l’entrejambe tantôt à droite, tantôt à gauche. C’est un geste qui navre mon reste de pudeur et qui achève de me mettre le feu à la chatte. Mais enlève-la, cette culotte, enlève-la donc et regarde-moi ! Regarde-moi qui palpite, qui n’en peux plus… Tu vois ? Qu’est-ce que tu vois ? Tu la vois, cette bouche qui t’appelle, qui te demande impérieusement ? Tu sais, elle bouge toute seule, ce n’est pas moi, je n’y suis pour rien ! Il y a tout au fond de mon ventre quelque chose qui pousse et qui aspire et qui s’énerve. Non, ne mets pas ton doigt là ! Ça, c’est trop sensible, tu ne sauras pas toucher comme il faut, c’est un clitoris explosif, je le sens qui bande très fort, si tu l’effleures, je vais jouir et je me sentirai toute vide parce que je ne t’aurai pas eu en moi. Je sais ce qu’il me faut ! C’est ta queue, tout de suite ! Dire que je ne pensais plus que ce type-là avait une queue ! C’est phénoménal, des oublis pareils ! Rien que de l’imaginer, j’ai le con tout serré, tout petit, tout fou… Viens ! viens ! Montre-la-moi, déboutonne-toi ! Non, ce n’est pas le moment de me taquiner, tu vas me faire pleurer d’angoisse ! Ah ! putain de téléphone ! Tu recules malicieusement et tu m’échappes. Mais j’ai des pieds aussi, tu sais. Si je place mon pied doucement là entre tes jambes, et que je te caresse les couilles, tu ne reculeras plus, hein ? À travers ton pantalon, je sens ta bite très grosse… C’est formidable un pied, ça comprend plein de choses… Ah ! j’ai attrapé le bouton de ta braguette. Non, je ne lâcherai pas le téléphone, si je raccroche, j’ai l’impression que le charme sera rompu… Je te tiens ! Les
Page 2 and 3: FRANÇOISE REY L A F E M P A P I E
Page 4 and 5: DU MÊME AUTEUR CHEZ POCKET LA RENC
Page 6 and 7: AVERTISSEMENT AU LECTEUR Lecteur, I
Page 8 and 9: CHAPITRE PREMIER J’étais en ce t
Page 10 and 11: même pas !… Je crois bien que j
Page 14 and 15: outons, les fermetures éclair, d
Page 16 and 17: Je pousse à ta rencontre, et j’a
Page 18 and 19: demandais si j’aurais la force de
Page 20 and 21: s’est émue. J’ai voulu la char
Page 22 and 23: queue végétale : une formidable r
Page 24 and 25: qu’elle n’eut jamais l’audace
Page 26 and 27: Mes doigts s’amusaient dans leur
Page 28 and 29: dans mon con que le bout de ta bite
Page 30 and 31: CHAPITRE IV C’est tout de suite a
Page 32 and 33: passionnée, plus directive. Pourta
Page 34 and 35: éclairaient d’une note vive le b
Page 36 and 37: quelques mouvements rapides et vert
Page 38 and 39: de prendre pour une reddition. J’
Page 40 and 41: CHAPITRE V Tu avais été souvent b
Page 42 and 43: corps, mon domaine. Je cours sur to
Page 44 and 45: Dans l’épaisseur de cette nuit o
Page 46 and 47: J’ai cherché très brutalement t
Page 48 and 49: peux pas la voir, il fait noir. Tu
Page 50 and 51: CHAPITRE VI Tu m’avais promis, po
Page 52 and 53: venir au monde millimètre carré p
Page 54 and 55: était en train de faire l’amour,
Page 56 and 57: virent triton, sirène, peut-être
Page 58 and 59: CHAPITRE VII J’ai revu l’autre
Page 60 and 61: laquelle j’avais envie de me lais
Page 62 and 63:
chacun. Le partage était d’avanc
Page 64 and 65:
qu’ils viennent ensemble et que l
Page 66 and 67:
notre trio se dirigea tranquillemen
Page 68 and 69:
sexe d’homme, bien dressé, bien
Page 70 and 71:
ôdé la cadence, et vous, attentif
Page 72 and 73:
Je me sentais toujours doublement c
Page 74 and 75:
plaisir. Mais vous m’avez rejoint
Page 76 and 77:
ornière jusqu’à mon cul. J’é
Page 78 and 79:
celui que j’ai décidé de suivre
Page 80 and 81:
parce que différents. Déshabillez
Page 82 and 83:
me donnes à lui et où il va me pr
Page 84 and 85:
aussi mon sang-froid à cette minut
Page 86 and 87:
médecin, et cette idée, qui avait
Page 88 and 89:
À l’intérieur de mes cuisses, t
Page 90 and 91:
la chatte encore plus douloureuse q
Page 92 and 93:
tu venais de placer. L’un d’eux
Page 94 and 95:
moi, tellement les effleurements du
Page 96 and 97:
CHAPITRE IX J’effeuille avec déc
Page 98 and 99:
des deux créatures géantes qui s
Page 100 and 101:
vers le trou du cul ; elle s’en m
Page 102 and 103:
présent assez vaguement quelque pa
Page 104 and 105:
consciemment la permission. Le voil
Page 106 and 107:
fantastique… La charge héroïque
Page 108 and 109:
claquement menu de leurs talons. Je
Page 110 and 111:
être… » Là commence un dialogu
Page 112 and 113:
sans le savoir, as eu le mot de la
Page 114 and 115:
toute spéciale, de cette compréhe
Page 116 and 117:
gentil à ces yeux-là de poser ce
Page 118 and 119:
tout ! »), je hochai la tête : «
Page 120 and 121:
par de pauvres formules que je me m
Page 122 and 123:
obe, mais je crois qu’il ne s’e
Page 124 and 125:
café ne m’a paru plus sombre. Te
Page 126 and 127:
marié, et que demain ce sera dur d
Page 128 and 129:
pondeuse qu’elle s’occupe utile
Page 130 and 131:
Deuxième giclette. Ah ! mon salaud
Page 132 and 133:
Si je le violais ? Si je l’enfour
Page 134 and 135:
Je m’aperçois trop tard qu’il
Page 136 and 137:
CHAPITRE XI Non, çà, la putain, j
Page 138 and 139:
tout ce qui pouvait relever d’un
Page 140 and 141:
laisse tomber… Je prenais patienc
Page 142 and 143:
un frisson de sensualité le choc d
Page 144 and 145:
pas ton affaire !… Dans l’appar
Page 146 and 147:
de Léa, même si mon compagnon fai
Page 148 and 149:
— Et la jupe ? la jupe aussi, ell
Page 150 and 151:
— La chatte… — Oui, moi aussi
Page 152 and 153:
« Oh ! C’est agréable, c’est
Page 154 and 155:
j’essayais d’entrer… J’ai j
Page 156 and 157:
peur, ça mord pas. Mets un doigt.
Page 158 and 159:
— Quoi ? — Ta bite est en velou
Page 160 and 161:
— Salam, beau Djamel… Tu sais q
Page 162 and 163:
et mes sanglots effacent aussi les
Page 164 and 165:
spécialement encore lorsque ce pub
Page 166 and 167:
sieste… Derrière la porte, j’a
Page 168 and 169:
Te voici vagabondant sur mon gazon,
Page 170 and 171:
cela près, il peut interpréter to
Page 172 and 173:
d’être heureuse, de jouir enfin,
Page 174 and 175:
de peur de rester trop longtemps »
Page 176 and 177:
proposa à manger, à boire, et, co
Page 178 and 179:
que je ne saurais continuer longtem
Page 180 and 181:
confusion mon gentil compagnon, vis
Page 182 and 183:
Ah ! j’ai senti le frôlement lé
Page 184 and 185:
profondeur de ma songerie… Je me
Page 186 and 187:
entre mes genoux, telle un diable f
Page 188 and 189:
Cordes et cuivres et percussions à
Page 190 and 191:
mordorés dans leur écrin opalesce
Page 192 and 193:
la main ?… Pour tromper la tentat
Page 194 and 195:
Le combat et le défi, un instant i
Page 196 and 197:
couilles en avant, tu sens ? Allez,
Page 198 and 199:
frénétique, qui s’est mise à t
Page 200 and 201:
intéressé, presque incrédule, m
Page 202 and 203:
quand ? » t’entends-je penser et
Page 204 and 205:
j’arrive à sa chatte encore reco
Page 206 and 207:
laisser le temps de prendre l’ins
Page 208 and 209:
ont fourragé dans l’échancrure
Page 210 and 211:
Retourne-toi ! », la terreur me ga
Page 212 and 213:
dans la culotte à te faire gougnot
Page 214 and 215:
l’arracher des rognons, te sonder
Page 216 and 217:
longtemps convoité, le triomphe de
Page 218 and 219:
ÉPILOGUE Il serait malhonnête de
Page 220 and 221:
dans sa petite tête et voyait le m
Page 222 and 223:
lubriques qui les jaunissaient. Mai
Page 224 and 225:
Oh ! Ce qu’il dit ! Ce qu’il di
Page 226 and 227:
ventre, tu vas me faire partir trè
Page 228 and 229:
manche, la position toute particuli
Page 230 and 231:
cette entremetteuse redoutable. Tu
Page 232 and 233:
de cœur, de celles dont on croit v
show all

La Femme De Papier

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?