La Femme De Papier

éclairaient d’une note vive le bas de son corps
complètement dévoilé. Elle avait surtout un cul très
excitant, rond et mobile, aguicheur. Je me collai contre
elle par-derrière et la pris par la taille. Comme elle était
chaude ! Elle répondait à ma pression en tendant les
fesses, et mes mains commencèrent sur elle un ballet
délicieux, dont la chorégraphie devait plus à l’intuition
qu’à la technique. Elles se glissèrent sous son tee-shirt,
qu’elle portait à même la peau, sans soutien-gorge,
trouvèrent sa poitrine, l’emprisonnèrent, l’évaluèrent, la
flattèrent. Ses seins étaient plutôt menus, plutôt pointus,
et combien frémissants ! Sous mes pouces, je sentais ses
bouts qui durcissaient, qui bougeaient en cadence ; je me
mis à les effleurer très doucement du plat de mes paumes
grandes ouvertes. Le plaisir fut absolument partagé, ce
chatouillement au creux de mes mains devint si suggestif,
si troublant que je me découvris soudain une immense
soif d’elle. Je glissais sur elle comme sur une guitare, un
instrument sensible qui eût vibré génialement sous des
doigts de musicien amoureux. Je quittai ses seins pour
trouver ses hanches, pour prendre ses fesses. De rondeur
en rondeur, je m’abandonnais… Ah ! oui ! plus d’intuition
que de technique mais, désormais, et davantage que par
intuition, les gestes qui me vinrent me furent dictés par
mon désir seul, un désir fou de la posséder, de la combler,
de la séduire, de la faire jouir. Je la voulais, je la voulais
intensément, je voulais la prendre, la branler, la manger
et la boire, découvrir son goût et son odeur la plus intime,
et susciter en son ventre une tempête de plaisir. Je devins
ta rivale quand elle cessa d’être la mienne, et j’entrepris