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la main ?…<br />
Pour tromper la tentation, j’inhale un petit coup,<br />
secrètement, à même l’ampoule d’acide. Le sortilège<br />
opère très vite : cette bouffée clandestine m’enfièvre<br />
l’imagination. Je sens positivement dans le creux de mes<br />
paumes ces deux balloches superbes qui continuent leur<br />
ronde époustouflante. Jamais des valseuses n’ont si bien<br />
porté leur nom… Je crois les tenir, en presser la masse<br />
chaude et moite, et percevoir du pouce, à travers leur<br />
enveloppe velue, hérissée comme une chair de poule, les<br />
deux fruits qui s’y logent, durs, ronds, juteux, mobiles<br />
sous le doigt, affolants.<br />
J’ai du mal à rester assise sur cette banquette, et<br />
l’impression de brûler dans ma culotte. Malgré moi, je<br />
danse, en même temps que les nègres, et je suis du bassin<br />
la cadence forcenée de leur musique, en soulevant une<br />
fesse après l’autre, très vite, mais très soigneusement, et<br />
ce mouvement alternatif et suggestif m’écrase la chatte<br />
sur le velours du siège et m’ouvre le cul…<br />
Ce que ces nègres m’excitent ! Et celui-là qui ne se<br />
retourne toujours pas ! Et l’autre qui conserve son cachesexe<br />
! L’impatience me coupe la respiration… J’attends le<br />
spectacle de leurs queues avec une ferveur à la limite de<br />
l’angoisse…<br />
Tout à ma contemplation, j’oublie de te regarder, mais<br />
je te sais là, à mon côté, attentif à mes ondulations. Je te<br />
cherche du flanc, m’appuie contre toi de l’épaule jusqu’au<br />
genou, goûte ta tiédeur et ton accueil, et pose la main sur<br />
ta cuisse…<br />
L’étoffe de ton pantalon se prête exceptionnellement à
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