La Femme De Papier

dans mon con que le bout de ta bite qui me secoue des
derniers frissons… Et comme je vais soupirer d’aise pour
marquer la fin du round, je te sens, toujours aussi rebelle,
à la recherche sur moi d’une entrée plus secrète… Je n’ai
pas le temps de protester vraiment que déjà tu as trouvé
mon cul, et tu le malmènes de la tête de ton zob, qui est
un horrible fouineur et arrive à se fourrer partout. Tu
m’écartes les fesses des deux mains et tu forces le
passage qui cède en m’arrachant un cri. Ça y est, tu es
dans la place. Je suis bourrée à éclater, la douleur et la
volupté se confondent, et malgré moi je me tortille sur ton
dard. Le plaisir qui n’avait pas complètement décru
reprend ses droits ; je suis pleine de toi, avec cette
sensation déchirante de devoir te rejeter, qui me fait
pousser, et de te désirer plus loin, plus au fond, qui me fait
serrer le cul et descendre le plus loin possible sur ta
queue. Mon ventre est habité d’un démon, je suis à toi
plus intimement que jamais, je te donne tout de moi, et
j’en arrive à cette démence qui mêle l’or à l’ordure et
l’amour à la merde. Tu as choisi tout seul ce chemin de
mon corps qui n’est autre qu’un égout, tu as voulu de moi
le don de ma pudeur, celui de mes secrets, et la reddition
des ultimes barrières, alors vas-y, pompe-moi par là aussi
et pardonne-moi si se lèvent en moi de délectables
divagations qui marient à la pornographie la scatologie. Tu
me donnes une furieuse, une divine envie de chier, et c’est
peut-être cela, jouir, une continence consentie, résolue,
organisée jusqu’à l’éclatement.
Le miroir est toujours là, et je prends la mesure, à
lever les yeux sur mon reflet ainsi empalé, du vide de