La Femme De Papier

econnaître vos voix) : « Tu nous veux ? » J’ai répondu
très vite : « Oui ! — Tous les deux ? — Oui !
— Comment ? — Partout !… »
Qui m’a prise par la taille pour me relever ? Lequel
s’est assis à la place que j’occupais précédemment sur le
siège si complaisamment bas ? Je ne me souviens plus, je
ne revois que ses vêtements en désordre, et cette pine
obscène, démesurée, tentante à hurler qui émergeait de
son pantalon. Je n’ai pas réfléchi et j’ai accepté la
proposition. Je l’ai enjambé, chevauché, avalé très vite. Sa
bite a glissé en moi comme si elle était téléguidée, toute
seule et à toute allure. Derrière moi, l’autre s’est installé
(lequel ?). Il a posé ses mains sur ma taille, et la tête de
son nœud a commencé sa recherche, méthodiquement.
Quand il s’est senti au bord, il a poussé légèrement, je suis
venue à sa rencontre, je me suis ouverte comme au
ralenti, et j’ai savouré sa pénétration, millimètre par
millimètre. Le bourrelet qui le décalottait m’a arraché, en
passant, un gémissement de douloureuse extase et puis il
est entré à fond, et n’a plus bougé.
Prise à la fois par-devant et par-derrière, fourrée par
deux manches d’égale raideur, j’ai entrepris un drôle de
voyage, émerveillé, incrédule, presque mystique. Au pas
d’abord. Je me suis soulevée lentement, très lentement,
pour ne pas vous perdre ni l’un, ni l’autre, et je suis
retombée, toujours aussi lentement. J’ai apprivoisé, de
ma douceur et de mon application, vos deux bites
farouches. Je leur ai fait leur place, si voisines l’une de
l’autre qu’elles devaient se sentir, se reconnaître, et que
leur choc m’ébranlait d’un frisson démentiel… Puis j’ai