La Femme De Papier

sexe d’homme, bien dressé, bien fier, bien bandant, c’est
hallucinant quand on a le feu au cul et le con qui ruisselle,
mais deux !… La nuit prenait des allures de sabbat, de
messe noire dont j’aurais été la victime promise à un
savoureux sacrifice.
Quand vous m’avez retournée, je n’ai opposé aucune
résistance. Quand vous m’avez enlevé ma culotte non
plus. J’avais les bras et le buste sur le fauteuil, les genoux
à terre et la tête quelque part dans les étoiles. Ma jupe,
qu’une main habile (laquelle ?) venait de dégrafer, a
quitté ma taille et personne, je crois, ne l’a ramassée. Elle
est restée au sol, autour de moi, chiffon désormais inutile
et si peu contraignant. Je vous ai tendu mes fesses, et j’ai
deviné que vous ne me caressiez plus avec vos mains.
Vous avez flâné sur moi, de vos bites follement douces et
dures et brûlantes, et je me concentrais pour percevoir le
plus complètement possible leurs frôlements délicats,
veloutés, élastiques. À un moment donné, l’une d’elles
s’est insinuée plus profond, s’est posée sur mon cul, et je
l’ai sentie un peu gluante et si persuasive… Si elle avait
voulu, je l’avalais très vite, très goulûment, mais elle s’est
retirée pour revenir encore (elle ou l’autre ?) et me
mouiller davantage. J’avais deux entrées pour vous,
pareillement accueillante, l’une qui coulait toute seule, et
l’autre que vous lubrifiez intelligemment, de votre propre
suc… J’attendais, j’espérais, j’appelais l’accouplement,
tout en cherchant un autre mot que celui-ci, qui signifie
deux alors que nous étions trois. Je ne voulais pas bouger,
ni imposer, ni choisir.
L’un de vous a dit (je ne savais plus, à cet instant,