La Femme De Papier

mon sillon et y revenir encore… J’avais l’impression qu’il
me poussait un clito démesuré, tout raide et excité
comme jamais. Je me tortillais un peu, mais en essayant
tout de même de garder mon contrôle, car je ne voulais à
aucun prix effaroucher cette gentille petite bête qui
m’envoyait si innocemment toucher le ciel. Lorsqu’elle se
mit à me lécher le con, j’aurais crié de volupté. J’étais
concentrée à l’extrême, je n’étais plus qu’un sexe, très
ouvert, très mouillé, très vivant, palpitant d’extase sous
une petite gueule de félin avide, dont les menus
claquements de langue résonnaient d’une façon si
érotique…
Non, vraiment, tu as toujours de ces idées !… Je crois
que mes trémoussements te disaient très bien ma
reconnaissance et mon admiration, et lorsque tu
m’inondas d’un nouveau flot de crème parce que le chaton
semblait avoir tari la source, je me creusai cette fois pour
le recueillir plus profondément. J’aurais voulu que cela me
pénètre complètement, s’insinue dans tous mes replis, me
noie le con et le cul, et que cette charmante créature, si
follement douce, vienne s’abreuver jusque dans mon
ventre…
Docilement, elle recommença son quatre-heures. Cette
toilette qu’elle me faisait subir malmenait mes nerfs audelà
de l’imaginable. Elle mélangeait sa fourrure à la
mienne, ses babines à mes lèvres, sa langue à mon
bouton, je ne savais plus bien où elle finissait et où je
commençais, et mon imagination désormais en délire
inventait l’accouplement de deux bêtes fantastiques, au
poil électrique, aux feulements démentiels. Ma chatte