MILIEU ET AMBIANCE.

LEO SPITZER
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de la mécanique sur la nature alors même que celle-ci avait fourni
toutes ses lois à celle-là ! On ne s’étonnera pas, alors, que les
romanciers* se soient intéressés à l’analyse mécanique de
science naturelle à la science sociale. Les « hésitations » de Taine, à savoir
son emploi élastique de termes qui empêchent une interprétation
« mutuellement exclusive », représentent plutôt une felix culpa : ce positiviste
avait au moins un grand sens de l’histoire pour savoir qu’on ne
pouvait le réduire à un nombre donné d’éléments séparés de l’absolutisme
de la chimie. Et c’est sans doute sans remords pour sa très généreuse
adhésion au parallèle entre la science naturelle et la science sociale
que Taine introduisit l’élément temporel avec ceux de race et de milieu,
sauvant de ce fait quelque chose des droits de l’histoire. Le moment* n’est
pas superflu dans le système de Taine, mais représente la reconnaissance
de la nécessité de prendre en considération l’impondérable. — Ce fut
cependant une reconnaissance partielle, et ni l’introduction de ce terme
ni ses « hésitations » salutaires ne suffisaient à compenser son adhésion
encore trop rigide à des parallèles naturalistes — dont l’erreur fondamentale
est clairement exposée par Hermann Gmelin, « Französische
Geistesform in Sainte-Beuve, Renan und Taine » (1934), p. 75 :
Am schwierigsten endlich gestaltet sich die Zusammendrängung der
unendlich abgewandelten biographisch-biologischen Entwicklungszustände
in den einen Knoten des Moments. Sainte-Beuve hatte hier
biologisch empfindend an bestimmte glückliche oder unglückliche
Wachstumsstadien gedacht, Taine mechanisch-physikalisch an die
Kräfte-zusammenwirkung der Rasse- und Milieukomponenten, deren
Produkt « Moment » dann selbst wieder als Kausalitätskomponente
aufgefasst werden kann.
Gerade bei der Betrachtung dieses Momentbegriffs erhebt sich am
dringendsten die Frage, ob die drei berühmten methodischen Grundbegriffe
als gestaltende kräfte oder als methodische Gesichtspunkte zu
betrachten sind, ob sie Triebfedern eines Mechanismus oder Hilfsmittel
der Zergliederung und Darstellung sein sollen. Taine selbst hat auf
diese Frage verschiedene Antworten gegeben und sich von einer
mathematisch-mechanischen Auffassung zu eine vorsichtigeren biomechanischen
« gewandelt ».