MILIEU ET AMBIANCE.

LEO SPITZER
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Son emploi est également bien plus souple et plus étendu
que celui de milieu. Cf. le passage suivant extrait de l’article de
Petsch (de toute évidence influencé par Heidegger), « Der Aufbau
der dramatischen Persönlichkeit und ihrer “ Welt ” » (Deutsche
Vierteljahrsschrift, XIII, 229) :
Hier (dans la pièce) wie in der Erzählung sind es ja « Menschen
», von denen der Vorgang ausgeht, die ihn tragen oder erleiden
; und hier wie dort stehen die Menschen in einer « Welt », die
dem Vorgang seinen Boden bereitet, ihn mannigfach bestimmt
und auch durch ihn verändert wird. Diese Welt ist zum Teil wieder
von persönlicher Art : sie lebt in den Menschen, die den Helden
umgeben, die aber im Vergleich zu seiner Persönlichkeit und
Eigenkraft leicht etwas Mittelbares, Halb-Persönliches erhalten.
An dieser « Als-Ob Persönlichkeit » hat aber auch, in verschiedenen
und oft wechselnden Graden, die dingliche Umwelt teil (der
Zeit-Raum der Handlung mit seinem « Milieu » und seiner « Atmosphäre
») und vor allem jene Triebkräfte des Vorgangs, die wir unter
dem Namen des « Schicksals » zusammenfassen.
Ici, Milieu et Atmosphäre sont subordonnés au (dingliche) Umwelt
qui constitue une partie du « Welt » de chaque personnage. Les
deux mots Milieu et Umwelt vivent côte à côte dans la langue, tout
comme le font en anglais environment et milieu — bien qu’environment,
inventé par Carlyle pour rendre un terme biologique, ait été
confiné dès le départ à une sphère plus étroite qu’Umwelt ; de
plus, sa parenté lexicale avec le mot français, en fait un terme
moins authentique [indigenous].
Goethe lui-même, dans le but de rendre le milieu (ambiant)*
des biologistes contemporains français, n’a pas employé Umwelt
mais Umgebungen. Nous avons déjà noté un exemple de ce mot
chez Goethe (en relation avec l’invention d’environment par Carlyle)
; ci-dessous, on a quelques autres passages intéressants dans
lesquels on peut le rencontrer :