MUSIQUES ACTUELLES et JEUNE PUBLIC - Petit Faucheux

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Graphique 15
Le prix inférieur est celui relevé dans l’une ou l’autre réponse, et il en va de même pour le
prix supérieur. Ils sont donnés à titre indicatif de la fourchette, le prix moyen étant celui le
plus généralement observé, à savoir 3 euros pour les spectacles scolaires et 5 à 6 euros pour
les spectacles tout public.
S’il est aisé de voir l’origine financière pour le spectacle tout public (en l’occurrence les
familles), il est plus complexe de faire le partage, pour les spectacles scolaires, entre
- la somme versée par l’enfant lui-même (et donc la famille), et récoltée par l’école
qui donne le montant à la structure de diffusion,
- la somme versée par la coopérative scolaire ou tout autre organisme associé tel
qu’une association de parents au prorata du nombre d’enfants,
- la participation d’éventuels autres organismes, à titre de subvention forfaitaire ou au
prorata du nombre de spectateurs.
A cela il faut ajouter que certains spectacles scolaires sont entièrement financés par la
structure de diffusion sur un budget jeune public, offrant aux écoles l’entière gratuité des
représentations.
En fait, le problème de la participation demandée aux enfants est moins une question
financière, le résultat étant souvent peu important par rapport au coût réel de l’opération. Il
s’agit plutôt d’un principe consistant à apprendre aux enfants, aux familles, et aussi aux
enseignants, le coût de toute opération culturelle, et par voie de conséquence le fait que la
gratuité est en définitive un leurre et en tout cas pas un dû sans examen. Cela n’est pas écrit,
même si l’on peut parfois le deviner :
« Sensibilisation aux spectacles vivants, respect de l’artiste » (Théâtre Marelios – La
Valette du Var – 83)
mais revient souvent dans les échanges oraux. La gratuité intégrale pour tout ce qui touche
le domaine du scolaire demeure un sujet en débat.