MUSIQUES ACTUELLES et JEUNE PUBLIC - Petit Faucheux

C. DES INITIATIVES COMPLÉMENTAIRES
En lien direct avec la programmation des structures de diffusion ou des établissements
d’enseignement, ou d’une façon totalement autonome par rapport à ces références mais
néanmoins en lien avec l’actualité, se développent en France des initiatives entrant
pleinement dans le sujet des mesures d’accompagnement de l’offre artistique. L’inventaire
qui est proposé ci-après est loin d’être exhaustif. Il se limite à la présentation de quelques
initiatives qui ont la particularité d’être interactives, au sens où il ne s’agit pas seulement
d’outils pédagogiques (comme on le verra plus loin dans un autre chapitre), mais de mises à
l’action d’enfants et d’adolescents avec compte-rendu public de leur travail assuré par une
structure professionnelle.
Les six exemples cités ici montrent
- comment une action pédagogique se prolonge en action artistique avec le
soutien d’une Scène nationale (Ecole du spectateur – Le Creusot),
- de quelle manière des écrits trouvent refuge dans une publication officielle
commerciale (les Inrockuptibles – PNR Amiens)
- selon quelles procédures s’instaurent des débats et la production d’écrits dans
une programmation culturelle générale à l’échelon d’un département
(Zebrock - Seine Saint-Denis)
- comment un festival de la chanson se préoccupe de former le jeune public en
lui donnant des moyens d’accès appropriés et en lien avec les structures
culturelles et éducatives du pays (Francofolies-Enfants de la Zique)
- la façon dont compositeurs, artistes, musiciens professionnels participent à
l’expression artistique des enfants dans le cadre de l’enseignement général ou
spécialisé et en lien avec les structures professionnelles (Mômeludies)
- la façon dont un festival de musiques du monde fait participer les enfants aux
rencontres avec les artistes et demande à ces derniers de les associer à leur
chant (Les Temps chauds- Au Fil de l’Air)
Il existe d’autres expériences liées à des organismes de moindre importance : leur notoriété
n’est pas toujours proportionnelle à leur vitalité, et l’on n’a pas toujours connaissance de
leur existence pour deux raisons hétérogènes :
- les initiatives n’entrant pas dans des dispositifs institutionnels patentés ont
souvent peine à se faire reconnaître ;
- ces initiatives n’ont pas toujours les moyens de se faire connaître hors d’un
cercle de proches, et la notoriété de leurs efforts demeure de l’ordre de la
confidence du bouche à oreilles.
C’est pourquoi nous reviendrons en conclusion sur l’organisation d’un système
d’information qui permette aux novateurs de pouvoir porter leurs initiatives à la
connaissance générale, et qui alertent les éventuels usagers sur des ressources précieuses
pour leur activité quotidienne.
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