MUSIQUES ACTUELLES et JEUNE PUBLIC - Petit Faucheux
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B. PAR LES ORGANISMES D’ENSEIGNEMENT<br />
GÉNÉRAL ET SPÉCIALISÉ<br />
1 Ecoles primaires <strong>et</strong> collèges<br />
Il n’entre pas dans la vocation des établissements d’enseignement de s’engager dans la<br />
diffusion artistique au même titre que les structures qui ont fait l’obj<strong>et</strong> de la présente<br />
enquête. Néanmoins il est de fait que les écoles maternelles ou élémentaires n’hésitent pas à<br />
faire venir, dans la salle polyvalente ou dans le gymnase de l’établissement, des artistes avec<br />
qui elles traitent directement ou par l’intermédiaire d’associations de soutien (association de<br />
parents, coopérative scolaire, sou des écoles, amicale laïque, <strong>et</strong>c.). Ce peut être à l’occasion<br />
d’une fête (Noël, anniversaire) ou simplement pour l’envie de favoriser une rencontre entre<br />
les enfants <strong>et</strong> un artiste.<br />
Certains chanteurs ont une intense activité sous c<strong>et</strong>te forme d’intervention, <strong>et</strong> pas<br />
uniquement à leurs débuts. Ils consacrent une partie de leur carrière professionnelle à<br />
chanter ou jouer dans les écoles, en formation légère, avec des moyens autonomes <strong>et</strong> de ce<br />
fait réduits, ne nécessitant pas un long temps d’implantation.<br />
Si c<strong>et</strong>te activité est mentionnée dans c<strong>et</strong>te partie consacrée aux mesures d’accompagnement,<br />
c’est parce qu’on devine le souci annexe des enseignants : un contact direct, proche,<br />
convivial, avec l’artiste. On peut inviter ce dernier dans la classe, on peut le r<strong>et</strong>rouver dans<br />
la cour de récréation, on peut éventuellement l’inviter à manger à la cantine à midi : un type<br />
de lien particulier se crée qu’il n’est pas toujours possible d’instaurer dans le cadre d’une<br />
tournée programmée officiellement. « Il est venu chez nous » pourrait être une formule qui<br />
résumerait assez bien l’impression forte laissée à des enfants par la rupture d’une distance<br />
que les médias par ailleurs véhiculent volontairement ou non.<br />
L’absence d’une enquête approfondie sur les collèges n’a pas permis de savoir si le type de<br />
fonctionnement évoqué pour l’école primaire se prolonge de manière identique. Les<br />
problèmes de locaux, d’effectifs, de financements (les supports associatifs ne sont pas les<br />
mêmes) ne perm<strong>et</strong>tent sans doute pas une aussi grande souplesse. Il y aurait toutefois intérêt<br />
à mener un examen plus précis, qui pourra s’intégrer, au moins à titre de sondage, dans le<br />
proj<strong>et</strong> de questionnaire envisagé pour les professeurs d’éducation musicale de la région<br />
Rhône-Alpes (cf . p. 20-21).<br />
2, Ecoles de musique <strong>et</strong> conservatoires<br />
La plupart des CNR <strong>et</strong> des ENMD ont une politique culturelle importante : leurs brochures<br />
révèlent à elles seules le nombre de concerts annoncés dans une année. Il est évident que la<br />
programmation se définit par un caractère tout public, sans recherche particulière d’artistes<br />
s’adressant spécifiquement au jeune public. Autrement dit la proposition artistique recouvre<br />
l’ensemble du domaine musical, le concert se déroulant dans l’auditorium de l’établissement<br />
quand il en possède un ou dans des salles spécialisées quand le besoin s’en fait sentir.<br />
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