MUSIQUES ACTUELLES et JEUNE PUBLIC - Petit Faucheux
MUSIQUES ACTUELLES et JEUNE PUBLIC - Petit Faucheux
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Une autre initiative a débuté en 2004 <strong>et</strong> vient conforter ce qui est exposé ci-dessus. Les<br />
JMF ont effectué une commande à l’un des groupes ayant suivi une session du Chantier.<br />
En lien avec le thème des Enfants de la Zique, les artistes (en l’occurrence Emily Loiseau<br />
<strong>et</strong> Abel K 1) ont monté un spectacle sur La rencontre, titre du dossier de l’année, avec un<br />
choix de chansons reprises du kit diffusé aux écoles <strong>et</strong> collèges, <strong>et</strong> des chansons de leur<br />
propre répertoire (spectacle “On se connaît, non ?” du catalogue JMF).<br />
Une initiative similaire est rééditée en 2005 avec Nicolas Jules, également un ancien du<br />
Chantier, sur le thème du kit : “Les héros”.<br />
5. Organiser avec une structure spécialisée un festival du spectacle jeune public<br />
organisé sous forme de master classes<br />
Une expérience qui s’est déroulée en 1990 à la Scène nationale Saônora (Mâcon) a eu un<br />
fort r<strong>et</strong>entissement. Six compagnies proposant un spectacle pour enfants ont été invitées à<br />
donner une représentation devant un public d’écoles de la ville <strong>et</strong> devant un public<br />
d’adultes invités aux journées de réflexion (enseignants, musiciens intervenants,<br />
programmateurs, <strong>et</strong>c). Au terme de chaque représentation, les enfants étaient invités à<br />
quitter la salle, <strong>et</strong> pendant une heure, devant le public d’adultes, la compagnie venant de<br />
se produire se prêtait à un travail devant public avec un m<strong>et</strong>teur en scène leur faisant<br />
reprendre telle ou telle séquence de leur spectacle, susceptible d’une amélioration<br />
possible. Un court débat entre artistes, m<strong>et</strong>teur en scène <strong>et</strong> public terminait la séance.<br />
L’opération a été certes éprouvante pour les artistes, elle s’est néanmoins soldée par un<br />
bénéfice considérable, aussi bien sur la source de progrès pour ces derniers, que sur la<br />
diffusion des spectacles (certains ont obtenu plus de 150 représentations à la suite de ces<br />
rencontres mâconnaises).<br />
Il ne manque pas de structures manifestant une exigence affirmée en matière artistique<br />
pour le jeune public. Nombreuses sont celles, structures de diffusion ou festivals, qui<br />
auraient les supports techniques <strong>et</strong> les conditions nécessaires pour accueillir un festival de<br />
master classes. Il est aisé de prévoir qu’une telle manifestation serait très suivie par de<br />
nombreux adultes. Il est également probable que certaines compagnies hésiteraient à se<br />
risquer pour une remise en cause devant un public. En même temps, cela pourrait<br />
enclencher une nouvelle façon d’aborder le métier d’artiste, acceptant de gérer sa fragilité<br />
par le travail plutôt que par le seul affect.<br />
6. Développer une politique de commandes qui favorise aussi bien la réalisation de<br />
spectacles jeune public que la pratique artistique des enfants.<br />
Actuellement les commandes d’œuvres sont assurées selon deux procédures : celles<br />
présentées à l’Etat qui les accorde au terme d’un examen mené par un jury réuni pour<br />
l’occasion, celles sollicitées auprès d’autres organismes (collectivités territoriales,<br />
mécènes, associations, fondations, <strong>et</strong>c.) qui les accordent selon des méthodes propres à<br />
chacun.<br />
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