MUSIQUES ACTUELLES et JEUNE PUBLIC - Petit Faucheux

site hébergerait toutefois, outre sa propre sélection, celle des autres sites assurant le même
travail.
A titre indicatif, et sans préjuger de l’organisation d’une commission compétente et de
l’acceptation des instances nommées ci-après, pourraient être réunies, avec la
participation de la Cité de la Musique, de l’ONDA, des représentants de festivals (tels
que Mino, Méli-Mômes, Alors on chante), des structures de diffusion (responsables jeune
public), des représentants de la pédagogie musicale en établissement général et spécialisé,
des personnes sollicitées pour la compétence de leur expertise, des organismes étrangers
effectuant un travail similaire.
4. Confier aux Francofolies la mission d’organiser une session spéciale du Chantier
des Francofolies à l’intention de jeunes artistes ayant le projet de faire un
spectacle musical en direction du jeune public.
Le Chantier des Francofolies consiste à organiser à l’intention de jeunes artistes
musiciens, sélectionnés sur dossier et documents sonores, des stages d’une semaine leur
permettant d’acquérir un certain nombre de compétences concernant la pratique de la
scène. Cinq ou six sessions ont lieu au cours d’une année, recevant en moyenne 5 groupes
(de 1 à 5 personnes), sous la responsabilité de Philippe Albaret (également directeur du
Coach). Divers intervenants sont sollicités sur des points particuliers (technique vocale,
vidéo, législation, etc.). Au total 20 à 25 groupes dans une année ont ainsi l’occasion de
revoir une pratique qu’ils ont effectuée jusque là de manière relativement autodidacte. A
chaque fin de session le bilan est uniformément unanime : une semaine est un temps très
court, mais le bénéfice pour tous est considérable, et continue de se vérifier pour chacun
quelques années plus tard.
Les visées du Chantier des Francofolies ne sont pas particulièrement orientées sur le
jeune public. Mais l’équipement, le savoir-faire des Francofolies et la performance de son
réseau, la compétence de ses organisateurs en matière de prestation scénique, font que
tous les éléments nécessaires sont présents. Une spécialisation à l’adresse des artistes se
destinant au jeune public rencontrerait un réel intérêt. La mise sur pied d’une telle
initiative serait relativement aisée, le comité de pilotage pouvant également, sur ce sujet,
poursuivre sa mission de conseil.
Un partenariat pourrait être mis sur pied avec les établissements scolaires du lieu,
permettant pour ces jeunes artistes une approche inductive de leur démarche de création
et leur faisant découvrir en situation réelle de confrontation avec un jeune public quelle
est son identité culturelle et son attente.
La proposition paraît d’autant plus plausible qu’une session intitulée « Le Chantier des
Profs », située pendant l’un des Chantiers décrits ci-dessus, réunit une trentaine de
professeurs de second degré, de CPEM, d’instituteurs, de musiciens intervenants, sur le
thème de la chanson, sa mise en scène, sa mise en œuvre en classe. Que cette session soit
conjointe ou non dans le calendrier, les convergences avec ce Chantier des Profs
apparaissent clairement.
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