MUSIQUES ACTUELLES et JEUNE PUBLIC - Petit Faucheux

leur enseignant tout en facilitant la circulation des musiciens au milieu d’eux. Un tel concert
est donné environ une trentaine de fois, et la demande est très forte (de longues listes
d’attente).
Les enfants sont familiarisés avec ce qu’ils vont entendre par un ensemble de documents
(photos, disques, illustrations), de sorte qu’à leur arrivée au concert, ils ont déjà une
représentation antécédente de ce qu’ils vont découvrir. L’une des particularités est de faire
se déplacer ces concerts dans les villages de Catalogne de manière à en donner l’accès aux
populations éloignées des sources de diffusion.
5. Eléments complémentaires en réponse à quelques questions
1. Un projet social est également en préparation à l’adresse des hôpitaux, des prisons, des
maisons de retraite.
2. Le Service éducatif estime que deux domaines sont à explorer :
- la musique contemporaine (les essais jusque là ont rencontré une certaine défaveur
du public, voire une protestation). Parmi les tentatives à l’essai pour ouvrir sur des
esthétiques contemporaines, seront proposés des concerts pour les enfants où la
même chanson traditionnelle sera interprétée selon la formule habituelle et selon un
arrangement très contemporain.
- l’évaluation des actions actuellement menées pour en juger les retombées.
3. En ce qui concerne les musiques actuelles amplifiées, les initiatives semblent être
principalement le fait de démarches privées, venant à l’appui d’offres de la ville de
Barcelone, et consistant à mettre à disposition l’arsenal des lieux habituels (salles de
diffusion, de répétition, studios d’enregistrement). Il semble que soit visée principalement la
production, plus que la formation. Reste à trouver les expériences qui, confidentielles ou
non, existent néanmoins sûrement, mais ne sont pas aussi aisément répertoriées que les
actions menées dans les établissements à caractère public.
4. Le problème de la langue, la difficulté de trouver les bons relais, et sans doute une
préoccupation pédagogique qui n’intègre pas pour l’instant le domaine des musiques
électronifiées (cf. ci-dessus les réflexions concernant la musique contemporaine qui peuvent
se transposer en des termes identiques pour des musiques qui n’ont pas pignon sur
conservatoire), sont les principales raisons qui n’ont pas permis de rencontrer des acteurs
prenant en compte autre chose pour le jeune public que les domaines ayant reçu l’aval d’une
certaine officialité. Néanmoins l’auteur de ce rapport souhaite vivement être démenti, et
espère que ce constat vienne plus d’une erreur méthodologique de sa part que d’une
situation réelle.
5. D’autant qu’il m’a été donné de voir un spectacle de très haute qualité présenté par la
Compagnie Albadulake, « Malaje », annoncé comme spectacle mêlant le cirque
contemporain et le flamenco. De fait, le jonglage et l’acrobatie accompagnent le chant, la
musique et la danse dans une prestation éblouissante comme nous en donné l’habitude
depuis longtemps les Catalans. Mais j’ai vu ce spectacle en France, non en Catalogne…
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