MUSIQUES ACTUELLES et JEUNE PUBLIC - Petit Faucheux

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Le second constat relève la nouvelle place qu’a pris l’individu dans notre société. mise à mal devant un individualisme grandissant, la notion de groupe et de collectivité s’efface progressivement devant un individu qui tend à devenir la mesure de toute chose ». En contrepoint, pour plusieurs structures, la prise en compte de l’environnement social ou économique semble ne pas être la préoccupation immédiate, dans la mesure où l’équipement est d’abord à vocation de diffusion culturelle : “La programmation est d’abord artistique. Ensuite nous essayons systématiquement des actions d’accompagnement : rencontre avec les artistes, présentation du spectacle, présentation de la musique électroacoustique, etc.” (L’Heure Bleue – Saint Martin d’Hères – 38) La situation est peut-être en partie résumée par le double objectif auquel est tenu un établissement chargé de la diffusion culturelle ou un service municipal de la jeunesse et de la culture (c’est ainsi que le formule celui de Bailleul – 59) : “Une remise en cause permanente des choses proposées pour répondre réellement à la demande de la population tout en poursuivant la mission de faire découvrir”. Il semble qu’une triple vigilance soit exercée : celle de ne pas entrer dans le jeu des communautarismes, celle de respecter une pédagogie liée à une culture dominante, celle de lier une offre artistique correspondant à l’essence de la mission éducative et fondée sur une dynamique d’ouverture. 34
LA PROGRAMMATION Ce chapitre aborde de manière plus précise la programmation de la structure, à la fois sur le plan général, sur le plan musical, et sur le plan spécifiquement jeune public 1. Domaines artistiques concernés dans la programmation générale Pour connaître avec le plus de précision possible la part accordée à la musique, au théâtre, à la danse, aux arts mêlés (conte musical, marionnettes, divers), nous avons croisé trois sources d’information : - les informations provenant d’enquêtes antérieures de la DMDTS, - le dépouillement des questionnaires envoyés aux structures de diffusion auxquelles nous avons rajouté à titre de comparaison - les catalogues de programmation de ces structures. Il apparaît (à confirmer) que la différence entre ces trois sources est assez minime et peut être tenue pour négligeable. Il existe néanmoins de grandes disparités entre les établissements, d’une part selon qu’ils sont “généralistes” (par exemple Scènes nationales ou Théâtres municipaux) ou qu’ils sont attributaires d’une mission spécifique (par exemple les SMAC), encore qu’à l’intérieur de ces grandes catégories il puisse exister des options majoritaires invitant à la prudence dans la lecture des moyennes (et nécessitant un examen plus approfondi pour faire droit au paysage réel). Scènes nationales musique 10% danse 30% 30% théâtre Scènes nationales théâtre musical 5% marionnettes 35 10% conte 5% arts plastiques 10% autres 0 Graphique 6
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