MEDITERRANEAN ACTION PLAN
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Annexe 2<br />
Etudes de cas<br />
Case studies<br />
• Les interférences entre les besoins du tourisme et ceux des autres activités se<br />
traduisent de faç on évidente sur le front de mer ou toutes les fonctions et<br />
infrastructures (transport routier, voie ferrée, accès au port, promenade, entrée<br />
des hôtels installations récréatives « bars, restaurants... » ) s’entremêlent dans<br />
un désordre non souhaitable et augmente ainsi le niveau de pollution et des<br />
nuisances.<br />
Ce même scénario risque de se répéter dans la zone touristique sud, ou convergent<br />
de nombreux projets peu compatibles entre eux (Terminal du gazoduc, Zone<br />
industrielle, Projet du nouveau port commercial de Tanger, Projets touristiques...).<br />
Du point de vue culturel, certains établissements, tel que Hôtel Al Manzeh,<br />
illustrent par leur architecture le brassage entre les civilisations qui se sont<br />
croisées à Tanger (Architecture Arabo-Andalouse, Espagnole, Britannique). La<br />
mise en valeur de Ksar Al Mandoubia par sa transformation en musée permanent<br />
de l’histoire mondiale miniaturisée des grandes batailles.<br />
Régulation du système<br />
Le secteur public, les collectivités locales et le secteur privé qui devaient en<br />
principe coordonner leurs actions en vue d'assurer une planification harmonieuse<br />
et fondée de l'espace touristique ont malheureusement joué chacun cavalier seul.<br />
Si l'Etat, par le biais de la SNABT, avait relativement respecté les programmes<br />
tracés pour la zone d'intervention de celle-ci (Baie de Tanger) et même si des<br />
modifications ont été apportées au programme initial, les collectivités locales, dont<br />
les attributions qui leur sont imparties étaient de veiller à l'application des<br />
dispositions contenues dans les documents d'urbanisme, ont marqué un certain<br />
relâchement et un laxisme et une certaine complaisance qui se sont traduits dans<br />
différents espaces notamment touristiques par un environnement devenu<br />
insalubre, un système d'assainissement défaillant, un manque d'entretien des<br />
équipements publics et surtout par la prolifération de différentes formes de<br />
constructions anarchiques ne respectant ni l'ordonnancement architectural ni les<br />
dispositions et les servitudes assignées dans les différents documents d’urbanisme.<br />
L’absence d'une planification concertée et coordonnée entre les différents secteurs<br />
économiques (industrie, transport routier, ferroviaire et maritime, tourisme...) a<br />
fait que leurs besoins se sont retrouvés incompatibles dans des espaces<br />
d'interférences très réduits. Ainsi la principale plage de la ville attenante aux<br />
meilleurs établissements hôteliers est traversée par la voie ferrée et la route<br />
principale qui mène vers le port constituant ainsi un danger permanent pour les<br />
touristes et les plagistes. En outre, le trafic routier très important qui dessert le<br />
port est l’une des principales et permanentes sources de pollution et de nuisances<br />
pour la zone. Tous ces problèmes conjugués aux rejets des eaux usées et<br />
industrielles drainées essentiellement par le canal de Moghogha ont entraî né un<br />
niveau élevé de pollution des eaux de baignade causant ainsi la fuite des touristes<br />
pour d’autres destinations touristiques autres que Tanger.<br />
En cherchant le profit et la rentabilité immédiate, les acteurs privés, à quelques<br />
exceptions près, ont préféré investir dans l'immobilier touristique tout en profitant<br />
des avantages accordés par ce secteur : assiette foncière équipée et bon marché,<br />
avantages financiers, fiscaux et douaniers. Ainsi, des dizaines de complexes de<br />
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