MEDITERRANEAN ACTION PLAN
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Rapport de l’Atelier sur le tourisme et le développement durable en Méditerranée<br />
Antaly (Turquie), 17, 18 & 19 septembre 1998<br />
le fait que le tourisme soit la seule activité économique qui peut le mieux<br />
contribuer à la protection et à la valorisation des ressources, à l’emploi et au<br />
développement local.<br />
Les initiatives prises par les ONG concernent :<br />
• l’information, la sensibilisation et l’éducation des agents du secteur touristique<br />
à l’intégration de l’environnement dans la planification touristique<br />
(EcoMediterrania) ;<br />
• dans le processus de formulation d’un plan de développement durable,<br />
l’incorporation, dès le début de la démarche, d’éléments subjectifs (demandes et<br />
attentes des différents acteurs) et d’éléments objectifs (critères scientifiques,<br />
indicateurs) et l’établissement d’agréments volontaires ou négociés (MIO-<br />
ECSDE) ;<br />
• l’établissement d’une nouvelle organisation comprenant la Chambre de<br />
Commerce, le syndicat des hôteliers et les autorités locales (EOAEN) ;<br />
• le lancement de produits touristiques diversifiés et novateurs axés sur les<br />
traditions locales (Med-Cities).<br />
D’une manière générale, les partenaires impliqués dans ces initiatives<br />
comprennent la société civile (population locale, touristes, ONG), les acteurs<br />
économiques et les professionnels, les autorités locales.<br />
L’évaluation que font les ONG de leurs projets et programmes est dans l’ensemble<br />
positif, notamment par la participation du plus grand nombre d’acteurs concernés.<br />
Les outils pour l’intégration du tourisme dans le développement durable couvrent<br />
une large gamme allant du simple et concret au complexe et abstrait. Il s’agit par<br />
exemple d’installer une page Web, de faire une exposition itinérante, de sensibiliser<br />
les touristes par des tests, de proposer des livre-guides aux professionnels,<br />
d’organiser des congrès et séminaires, d’introduire des systèmes de gestion<br />
environnementale, d’inventorier tous les atouts existants des destinations, de gérer<br />
les flux touristiques (EIA, ECA), d’instituer la coopération des autorités locales<br />
d’une manière systématique, d’appliquer un modèle de développement durable du<br />
tourisme, etc..<br />
Les évaluations menées sont très positives dans le cas de la coopération locale et de<br />
l’introduction des outils d’une manière intégrée tenant compte de la capacité<br />
d’accueil de la destination.<br />
Si un seul des outils devait être retenu, ce serait :<br />
• le test (Eco-Mediterrania)<br />
• l’introduction de systèmes de gestion environnementale (MIO-ECSDE)<br />
• la coopération des autorités locales (EOAEN)<br />
• l’inventaires des atouts existants (Med-Cities).<br />
En conclusion, on peut dire que les ONG privilégient des démarches scientifiques<br />
et techniques avec un très grand souci de faire participer le plus grand nombre<br />
d’acteurs possibles dans leurs projets. En outre, les ONG procèdent à une certaine<br />
évaluation de leurs produits.<br />
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Plan Bleu