MEDITERRANEAN ACTION PLAN
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L E CONSTAT<br />
Rapport de l’Atelier sur le tourisme et le développement durable en Méditerranée<br />
Antaly (Turquie), 17, 18 & 19 septembre 1998<br />
La majorité des réponses montre une grande satisfaction à l’égard de la note de<br />
synthèse provisoire soumise à la sagacité des destinataires. Une non moins grande<br />
majorité plaide pour un document plus détaillé, montrant la spécificité des<br />
destinations dans les différents pays. De nombreuses suggestions vont dans ce<br />
sens.<br />
Plus de détails, plus de données quantifiées concernant les pays, plus d’exemples<br />
sont demandés. Le document doit être complété avec plus d’information détaillée<br />
sur chaque pays et des exemples.<br />
D’une manière générale, considérer le tourisme comme moteur du développement<br />
durable en Méditerranée rencontre un assez large consensus, mais les<br />
particularités de chaque pays doivent être bien mises en évidence. Des critères et<br />
des indicateurs de durabilité du développement touristique devraient être<br />
recherchés et mentionnés.<br />
Les ressources propres à la Méditerranée (histoire et culture principalement)<br />
devraient être mieux mises en valeur et éventuellement « commercialisées » selon<br />
une logique « bassin méditerranéen » . Par ailleurs, le contexte de très forte<br />
compétitivité entre les destinations méditerranéennes ne doit pas être occulté et les<br />
facteurs conjoncturels ne sont pas à négliger pour expliquer les évolutions récentes.<br />
Le poids économique du secteur touristique demande à être mieux évalué. D’une<br />
manière générale, une plus grande précision dans les données du tourisme est<br />
demandée, y compris dans le cas de changements récents ne rendant pas toujours<br />
facile la tâche du compilateur (exemple des Etats issus de l’ex-Yougoslavie). Dans<br />
ce cas précis, l’amélioration de l’information passe par un travail en commun avec<br />
les services spécialisés.<br />
La régionalisation sommaire proposée (d’un côté les pays de l’Union Européenne,<br />
de l’autre les Pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée - PSEM) est assez<br />
fortement remise en cause, avec des arguments de poids. Les différences de moyens<br />
structurels et financiers doivent être pris en compte dès lors qu’il s’agit de<br />
catégoriser les différents pays face au tourisme. Il faut donc être très attentif aux<br />
dissymétries existantes, en terme de spécialisation et de rythme de développement<br />
des activités touristiques. Une plus grande différentiation entre la saturation au<br />
Nord et la sous-exploitation au Sud et à l’Est mériterait d’être soulignée. De même,<br />
des exemples au Nord, au Sud, au Nord-Est et au Sud-Est fourniraient des<br />
enseignements utiles pour tous.<br />
Les approches différentes du tourisme (en terme de flux donc en terme d’impacts)<br />
sont à revoir : pour certains pays à (trop ?) forte fréquentation, le tourisme peut<br />
paraî tre un facteur négatif ; pour de nombreux pays peu industrialisés ou ayant<br />
connu une industrialisation lourde extrêmement polluante, le tourisme apparaî t<br />
comme une alternative pouvant apporter le plus de richesse avec le moins<br />
d’impacts irréversibles.<br />
Un document « d’état » sur le tourisme pourrait être pris comme guide par certains<br />
pays démarrant quasiment de zéro le développement de leur secteur touristique.<br />
Ceci pourrait être un but de l’activité de la CMDD. Dans ce cas précis, l’histoire des<br />
exemples à éviter peut être d’une grande utilité. En outre, on pourrait développer<br />
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