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Modèles de Markov triplets en restauration des signaux

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CHAPITRE V. CHAÎNES CONDITIONNELLEMENT LINÉAIRES À SAUTSMARKOVIENS<strong>de</strong> faciliter les comparaisons, supposons que le système est gaussi<strong>en</strong>. Cela s’écrit <strong>de</strong>la façon suivante :R 1∶N est une chaîne <strong>de</strong> <strong>Markov</strong>;(V.16)X n = F n (R n )X n−1 +V n (R n ); (V.17)Y n = G n (R n )X n +W n (R n ), (V.18)où V 1∶N et W 1∶N sont <strong>de</strong>ux vecteurs gaussi<strong>en</strong>s, et X 1 ,V 1 ,...,V N ,W 1 ,...,W N sont indép<strong>en</strong>dantset dép<strong>en</strong><strong>de</strong>nt <strong>de</strong> R n . Pour tout 1≤n≤N, F n et G n dép<strong>en</strong><strong>de</strong>nt égalem<strong>en</strong>t<strong>de</strong> R n .Considérons le problème <strong>de</strong> filtrage optimal (au s<strong>en</strong>s <strong>de</strong> l’erreur quadratiquemoy<strong>en</strong>ne), qui est <strong>de</strong> calculer E[X n+1 ∣y 1∶n+1 ] et V[X n+1 ∣y 1∶n+1 ]. Nous avons :E[X n+1 ∣y 1∶n+1 ]=∑r n+1p(r n+1 ∣y 1∶n+1 )E[X n+1 ∣r n+1 ,y 1∶n+1 ](V.19)on cherche alors une relation <strong>de</strong> récurr<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre p(r n+1 ∣y 1∶n+1 ) et p(r n ∣y 1∶n ). Nousavons :p(r n+1 ∣y 1∶n+1 )=∑p(r n+1 ,r n ∣y 1∶n+1 )= ∑ r np(r n+1 ,y n+1 ∣r n ,y 1∶n )p(r n ∣y 1∶n )r np(y n+1 ∣y 1∶n )(V.20)et pour le calcul <strong>de</strong> p(x n+1 ∣r n+1 ,y 1∶n+1 ) nous avons les relations suivantes :p(x n+1 ∣r n+1 ,y 1∶n )=∫ Rp(x n+1 ∣x n ,r n+1 )p(x n ∣r n+1 ,y 1∶n )dx n(V.21)p(x n+1 ∣r n+1 ,y 1∶n+1 )= p(x n+1∣r n+1 ,y 1∶n )p(y n+1 ∣x n+1 ,r n+1 )p(y n+1 ∣r n+1 ,y 1∶n )(V.22)On résout alors le problème classiquem<strong>en</strong>t « à sauts fixés »; <strong>en</strong> effet, dans le casoù R 1∶N est connu, <strong>de</strong>s versions du filtre <strong>de</strong> Kalman sont applicables à ce modèlepour calculer les quantités, E[X n ∣r n ,y 1∶n ] dans le cas du filtrage [18, 43, 44, 46] etE[X n ∣r n ,y 1∶N ] dans le cas du lissage [18,47]. Cep<strong>en</strong>dant, lorsque R 1∶N ne sont pasobservés, ces quantités ne sont pas calculables directem<strong>en</strong>t et doiv<strong>en</strong>t être approchées[1,31,40]. Les difficultés sont dues au fait que les distributions p(r n ∣y 1∶n ),p(y n+1 ∣y 1∶n ),et p(y n+1 ∣r n+1 ,y 1∶n ) ne sont pas calculables avec une complexité linéaire <strong>en</strong> N. Parcontre, si le couple(R 1∶N ,Y 1∶N ) est une chaîne <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> classique ou une chaînepartiellem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> ces calculs sont possibles. Dans la suite, nous prés<strong>en</strong>tons<strong>de</strong>ux modèles à saut <strong>Markov</strong>i<strong>en</strong> dans le premier nous supposons que le couple estune chaîne <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> et le <strong>de</strong>uxième qu’elle est partiellem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> <strong>Markov</strong>.V.3.2 Modèle conditionnellem<strong>en</strong>t linéaire à sauts markovi<strong>en</strong>s(CCLSM)L’idée <strong>de</strong> ce modèle est <strong>de</strong> modifier les hypothèses (V.16) et (V.18) par le faitque le couple(R 1∶N ,Y 1∶N ) est une chaîne <strong>de</strong> <strong>Markov</strong>. De manière générale, danstous les modèles classiques la loi du triplet(X,R,Y) est définie par la loi (markovi<strong>en</strong>ne)<strong>de</strong>(X,R) et les lois <strong>de</strong> Y conditionnelles à(X,R). Le couple(R,Y) n’estalors pas nécessairem<strong>en</strong>t markovi<strong>en</strong>, ce qui implique les difficultés m<strong>en</strong>tionnées dans106

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