Modèles de Markov triplets en restauration des signaux
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CHAPITRE II. MODÈLE DE MARKOV COUPLEles transitions <strong>de</strong> la chaîne couple sont alors :p(z 2 ∣z 1 )=p(x 2 ∣z 1 )p(y 2 ∣x 1∶2 )(II.13)CMCoupleDans le modèle CMCouple général nous avons :p(y 1∶2 ∣x 1∶2 )=p(y 1 ∣x 1∶2 )p(y 2 ∣z 1 ,x 2 )(II.14)et la forme la plus générale <strong>de</strong>s transitions est :p(z 2 ∣z 1 )=p(x 2 ∣z 1 )p(y 2 ∣z 1 ,x 2 )(II.15)Nous pouvons remarquer sur la figure (II.1) que les arêtes <strong>en</strong>tre les sommets sont<strong>en</strong> nombre croissant d’un graphe à l’autre, ce qui illustre la richesse et la complexitécroissante <strong>de</strong>s modèles considérés.y 1 y 2 y 3 y 1 y 2 y 3x 1 x 2 x 3 x 1 x 2 x 3(a)(b)y 1 y 2 y 3 y 1 y 2 y 3x 1 x 2 x 3 x 1 x 2 x 3(c) (d)Figure II.1 – Graphe d’indép<strong>en</strong>dance conditionnelle <strong>de</strong>s chaînes <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> couple.(a) : CMC-BI; (b) : CMC; (c) : CMCouple-BI; (d) : CMCoupleII.2 Infér<strong>en</strong>ce dans le modèle coupleNous prés<strong>en</strong>tons dans cette sous-section l’ext<strong>en</strong>sion <strong>de</strong> l’algorithme <strong>de</strong> Baum-Welsh, qui permet <strong>de</strong> calculer les probabilités a posteriori p(x n ∣y) et p(x n+1 ∣x n ,y)(avec y=y 1∶N ), aux modèles CMCouples. Lorsque le CMCouple est une CMC l’ext<strong>en</strong>sionredonne l’algorithme classique. Comme nous l’avons m<strong>en</strong>tionné, ce calcul est<strong>de</strong> complexité comparable à celle <strong>de</strong> l’algorithme classique dans les CMC.II.2.1 Algorithme <strong>de</strong> Baum-WelshSoit Z=(X,Y) une chaîne <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> couple (II.1), dont nous disposons <strong>de</strong>sobservations y= y 1∶N du processus Y sur une grille <strong>de</strong> taille N. La loi <strong>de</strong> Z s’écrit31