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Modèles de Markov triplets en restauration des signaux

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CHAPITRE I. MODÈLES DE MARKOV CLASSIQUES(a) (b) (c)Figure I.8 – Exemple : simulation et segm<strong>en</strong>tation d’une chaîne CMC-BI (a) Xsimulé à 2 classes{ω 1 ,ω 2 }, p i =0.5 et p(ω i ∣ω i )=0.99 (b) Y simulé avecN ω1 (0.0,1.0)etN ω2 (2.0,1.0) (c) X estimé avec les vrais paramètres (taux d’erreur 0.61%)Lors <strong>de</strong> l’implém<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> l’algorithme <strong>de</strong> Baum-Welsh, <strong>de</strong>s problèmes d’ordr<strong>en</strong>umérique peuv<strong>en</strong>t apparaître car les α n t<strong>en</strong><strong>de</strong>nt vers 0 lorsque n est suffisamm<strong>en</strong>tgrand etβ 1 t<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t vers0lorsque la tailleN <strong>de</strong> l’échantillon t<strong>en</strong>d vers l’infini.Pour surmonter ces problèmes, <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> cet algorithme ont été proposées,comme l’algorithme <strong>de</strong> Baum-Welsh conditionnel [35,37].I.3 CMC à espace d’états continuDans cette section, nous nous intéressons au cas <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> chaînes <strong>de</strong> <strong>Markov</strong>cachées où les données lat<strong>en</strong>tes sont réelles. La définition <strong>de</strong> la markovianité est,bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, i<strong>de</strong>ntique à celle <strong>de</strong>s chaînes discrètes :Définition I.9 Soit X=(X n ) 1∶N un processus aléatoire, dont les marginales X nsont à valeurs dans R. X est une chaîne <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> si et seulem<strong>en</strong>t si il admetcomme graphe d’indép<strong>en</strong>dance conditionnelle non-ori<strong>en</strong>té le graphe représ<strong>en</strong>te parla figure (I.4).Comme nous l’avons déjà m<strong>en</strong>tionné dans l’exemple (I.1), le processus X qui estun AR(1) est une chaîne <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> à espace d’état continu. L’écriture <strong>de</strong>s processusAR(1) se généralise à l’écriture suivante∀n∈{2,..,N}, X n+1 =f(X n ,ǫ n ),(I.26)où les ǫ n sont i<strong>de</strong>ntiquem<strong>en</strong>t distribués dans le cas d’une chaîne homogène. Une telleécriture admet souv<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s interprétations physiques <strong>en</strong> termes <strong>de</strong> la dép<strong>en</strong>dance<strong>en</strong>tre les variables cachées et le « bruit », et est <strong>de</strong> ce fait souv<strong>en</strong>t utilisée. Cep<strong>en</strong>dant,nous continuerons à utiliser les mêmes notations p(.∣x n ) pour les transitions : latransition p(.∣x n ) est alors la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> la variable aléatoire f(x n ,ǫ n ). Comme dansle cas discret, la <strong>de</strong>nsité p(x) est factorisée selon :N−1p(x)=p(x 1 )∏n=1p(x n+1 ∣x n ).(I.27)La définition suivante, rappelée pour mémoire, est i<strong>de</strong>ntique à celle définissant lesCMC-BI discrètes :16

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