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Modèles de Markov triplets en restauration des signaux

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CHAPITRE I. MODÈLES DE MARKOV CLASSIQUESNotons, à titre d’exemple, que sur la figure (I.1),DsépareBetC :{X 1 ,X 2 }{X 5 ,X 6 }∣{X 3 ,X 4 }B D CX 1 X 3 X 5X 2 X 4 X 6Figure I.1 – Exemple d’un graphe d’indép<strong>en</strong>dance conditionnelle non-ori<strong>en</strong>té :{X 1 ,X 2 } et{X 5 ,X 6 } sont indép<strong>en</strong>dants conditionnellem<strong>en</strong>t à{X 3 ,X 4 }Remarque I.1 Pour un graphe d’indép<strong>en</strong>dance conditionnelle non-ori<strong>en</strong>téG=(S,E),les trois propriétés <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> (locale, par paire et globale) sont équival<strong>en</strong>tes. La démonstration<strong>de</strong> l’équival<strong>en</strong>ce est détaillée dans le livre <strong>de</strong> Steff<strong>en</strong> L. Lauritz<strong>en</strong> [74].Sachant que ces trois propriétés sont équival<strong>en</strong>tes, nous choisirons, lorsqu’il s’agira<strong>de</strong> graphe non ori<strong>en</strong>té, d’utiliser l’une ou l’autre selon nos besoins dans chaque casd’étu<strong>de</strong>. Par exemple, si nous nous intéressons à la loi p(x n ∣x t≠n ) dans le cas d’unechaîne <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> la propriété <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> locale nous sera la plus utile, et si nousnous intéressons à la factorisation <strong>de</strong> la loi p(x) nous pourrons utiliser la propriété<strong>de</strong> <strong>Markov</strong> globale.I.1.2 Modèle graphique ori<strong>en</strong>téOn appelle graphe ori<strong>en</strong>té et on note → G , tout graphe dont les arêtes sont définiespar leur origine et leur extrémité, c’est-à-dire dont les arêtes sont ori<strong>en</strong>tées, muniesd’un s<strong>en</strong>s. Une arête d’un graphe ori<strong>en</strong>té est appelée arc. On note par → E ⊂S 2l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s arcs.Soit → G=(S, → E)un graphe ori<strong>en</strong>té, et soit(u,v)∈S 2 . On dit que u est un par<strong>en</strong>t<strong>de</strong> v s’il existe un arc d’origine u et d’extrémité v, ce que l’on note par u→ →Gv.Un graphe ori<strong>en</strong>té → G est dit acyclique si pour tout u un sommet <strong>de</strong>S il n’existeaucun chemin (cycle) ori<strong>en</strong>té qui part <strong>de</strong> u et revi<strong>en</strong>t à u. Un sommet v <strong>de</strong>S est un<strong>de</strong>sc<strong>en</strong>dant d’un sommet u <strong>de</strong>S s’il existe un arc d’origine u et d’extrémité finalev ; sinon v est un non-<strong>de</strong>sc<strong>en</strong>dant <strong>de</strong> u. On note par pa→ G(v) l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s par<strong>en</strong>ts<strong>de</strong> v et par nd→ G(v) l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s non-<strong>de</strong>sc<strong>en</strong>dants <strong>de</strong> v.Définition I.5 Soit → G un graphe ori<strong>en</strong>té acyclique. Le processus aléatoire X satisfaitla propriété <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> locale ori<strong>en</strong>tée par rapport à → G , si pour tout sommet u7

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