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LES CHEVAUX DE STEPPES PLUS RÉGULIÈREMENT ÉLEVÉS. 61
bien, mais il est peu apte au trot régulier II franchit hardi­
ment les obstacles et n'a peur ni du bruit ni des coups de
fusils; son caractère est égal et ferme, mais il est un peu irri­
table et méfiant.
Le cheval typique du Don de la race ancienne, celle
dont nous venons de parler, devient cle plus en plus rare à
cause des mélanges continuels avec d'autres races. Mainte­
nant se met au premier plan une race nouvelle, que l'on
appelle la race améliorée du Don et qui est formée par le
croisement des chevaux de l'ancienne race avec les che­
vaux des haras, principalement ceux du comte J. J Platoff,
du général Martinoff et de D. J. Ilovaïski. Le cheval de cette
race améliorée est plus grand, plus beau et plus élégant
que le cheval de l'ancienne race, mais il est peut-être moins
résistant.
La figure 24 représente le cheval typique de l'ancienne
race et la planche VIII le portrait colorié du cheval du Don
cle la nouvelle race améliorée.
En 1882 le territoire cle l'armée du Don possédait 426,342
chevaux.
On amène annuellement une certaine quantité cle chevaux
du Don aux foires des provinces d'Astrakan, cle Saratow, de
Yoronège (districts méridionaux , de Koursk, cle Kharkow,
de Poltava, cle Tauride, de Catherinoslaw, de Kherson, de
Bessarabie, des provinces cle sud-ouest de la Russie d'Eu­
rope et en Pologne russe. On les exporte aussi à l'étranger, en
Autriche-Hongrie, en Prusse et dans la Péninsule des Balkans.
Les chevaux nogaïs ou chevaux de Tartares de Grimée.
On rencontre encore jusqu'à présent dans la province de
Tauride des représentants de cette race nogaïe, qui avait été