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28 LE CHEVAL EN GÉNÉRAL.
val représenté sur la figure 17 n'est que de l m ,49 ; mais il
y a des dongolas dont la taille dépasse l m ,60 et même l m ,69.
La tête est sèche, étroite, ordinairement droite, mais sou­
vent busquée (voir la figure 17); l'encolure longue et déliée,
le garrot haut ; les épaules suffisamment longues, mais raides ;
la poitrine large, le dos parfois un peu convexe et la croupe
avalée; les membres longs et vigoureux; la peau fine et les
poils aussi doux et soyeux que chez le cheval arabe pur
sang; le caractère plein cle feu. La robe des chevaux connus
en Europe était noire ou baie, souvent marquée de balzanes
(de blanc) à la partie inférieure des quatre membres (voir la
figure 17). En Angleterre et en Allemagne, on a essayé le
croisement du dongola avec les races européennes. Les An­
glais se vantent du succès : par exemple, l'accouplement des
étalons dongolais avec des juments pur sang leur a fourni des
huniers remarquables par leur rapidité et leur résistance à la
fatigue. Les Allemands ont été moins heureux : leurs expé­
riences n'ont produit rien de bon.
Les produits du croisement du type oriental
avec le type occidental.
La différence dans les qualités physiques et morales entre
les représentants purs de deux types, par exemple entre le
cheval de Pinzgau (figure 12) et le cheval arabe (figure 13
et planche II), est frappante; elle est peut-être même plus
accentuée qu'entre le chevalet l'âne sauvages (figures 1, 2, 3
et 6). On ne peut pas dire la même chose des produits du mé­
lange : ici les traits caractéristiques de deux types s'effacent
plus ou moins.
Aux races supérieures du type oriental, à celles dont la gé-