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CONTROLE ET INFLUENCE DE L'ÉTAT. 169
nement (1), si le prix de leur saillie n'excède pas 100 francs
et si le nombre des juments montées par eux pendant
l'année n'est pas inférieur à un chiffre déterminé (2). Les éta­
lons autorisés ne jouissent pas du droit de primes.
Aux concours régionaux hippiques ne peuvent être exposés
que les produits des étalons nationaux, approuvés ou auto­
risés ; ceux des étalons munis seulement du certificat de santé
sont privés de ce droit.
En 1891 il y avait 1248 étalons approuvés (153 pur sang,
489 demi-sang et 606 de trait), 149 étalons autorisés (13 pur
sang, 18 demi-sang et 118 de trait) et 5992 étalons munis de
certificat de santé (125 pur sang, 934 demi-sang et 4933 de
trait). Les brevets d'approbation et d'autorisation ainsi que
les certificats sanitaires doivent être renouvelés chaque an­
née.
Il existe en France des concours hippiques régionaux et
des concours de poulinières, de poulains et de pouliches.
Les premiers ont lieu en même temps que les concours régionaux
d'agriculture; en 1891 il y en avait 8 (3); sur 1152
chevaux exposés 536 ont été primés.
Beaucoup plus importants sont les concours de poulinières,
de poulains et de pouliches (âgés de 1 à 3 ans) ; en 1891 il y
en avait 414 avec 17,107 chevaux exposés, dont 9,012 furent
primés.
En outre, le gouvernement, sur la recommandation des
inspecteurs généraux, accorde des primes aux juments arabes
(1) De 800 à 2,000 francs pour les pur sang; de 500 à 1500 pour les demi-sang,
et de 300 à 500 pour les étalons de trait.
(2) Ce chiffre ne doit pas être inférieur pour les pur sang à 30, pour les demisang
à 40 et pour les étalons de trait à 50. Si le chiffre est moindre, la valeur
de la prime est diminuée proportionnellement ; mais s'il est inférieur à la moitié,
la prime n'est pas accordée du tout.
(3) A Pau, à Bar-le-Duc, à Avignon, à Bourg, à Versailles, à Niort, à Aurillac
et à Saint-Brieuc.
LE CHEVAL. 22