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164 LES CHEVAUX FRANÇAIS.<br />

et de Pompadour et en fonda deux autres à Pau et à Lon-<br />

gounet ; créa trente dépôts d'étalons, deux écoles vétérinaires.<br />

(à Lyon et à Alfort) et plusieurs écoles de cavalerie. Mais<br />

l'Angleterre étant fermée pour la France pendant toute la<br />

durée du premier empire, on fut obligé de se contenter<br />

des reproducteurs de second ordre, achetés un peu partout,<br />

principalement en Allemagne. Quelques étalons amenés d'E­<br />

gypte , pour le haras de Pompadour et pour les dépôts du<br />

sud de la France, ne produisirent pas de très bons résultats.<br />

Du reste, ce que Napoléon I er donnait d'une main il l'enle­<br />

vait aussitôt de l'autre. Ses guerres incessantes détruisaient<br />

sans relâche tout ce qui se produisait de bon dans l'élève<br />

des chevaux, et anéantissaient ainsi toute possibilité de pro­<br />

grès.<br />

La Restauration ne fit presque rien pour la production<br />

des chevaux. A partir de 1830, sous Louis-Philippe, on com­<br />

mença de nouveau à acquérir les reproducteurs en Angle­<br />

terre ; les étalons pur sang et demi-sang amenés de ce pays<br />

créèrent peu à peu la race anglo-normande, dont les pre­<br />

miers fondements furent établis, comme nous l'avons dit<br />

page 163, sous Louis XVI, par le prince de Lambesc. Au<br />

sud de la France, on produisit l'anglo-arabe qui y acquit<br />

dans la suite, comme reproducteur, la même importance<br />

que l'anglo-normand au nord.<br />

Mais c'est surtout à Napoléon III et au gouvernement<br />

actuel qu'on est redevable de la prospérité de l'élève et de<br />

la production chevaline, si florissante à présent en France.<br />

Napoléon III divisa la France en arrondissements hippi­<br />

ques dont les directeurs étaient attachés au ministère de la<br />

maison de l'empereur et avaient pour chef le directeur-gé­<br />

néral (pendant longtemps le général Fleury). On faisait de<br />

grandes dépenses pour l'acquisition des meilleurs reproduc-

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