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20 LE CHEVAL EN GÉNÉRAL.
persane et arabe. Ces chevaux, dont nous parlerons plus bas,
en décrivant les chevaux russes, sont sans doute les produits
du croisement des chevaux indigènes avec les chevaux per­
sans ou arabes.
Après le cheval persan, le cheval qui se rapproche le plus
du cheval arabe est le cheval habitant les contrées de l'A­
frique du Nord, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc et les parties
attenantes du Sahara. Ce cheval, connu ordinairement sous
le nom de barbe, provient sans doute du cheval arabe; mais
c'est seulement dans les déserts du Sahara qu'il a conservé
jusqu'à présent tous les traits caractéristiques de la race : la
taille peu élevée, la tête noble, les formes sèches, avec des
contours peut-être encore plus accentués, mais moins gra­
cieux que chez le cheval arabe. Les chevaux des pays plus
proches de la Méditerranée sont ordinairement plus grands
de taille (rarement moins et très souvent plus de l m ,50)
et beaucoup moins nobles de formes; leur tête est souvent
busquée, le front plus étroit, les oreilles plus longues et
l'encolure au contraire plus courte; le dos, qui n'est pas
long, est fréquemment convexe et la croupe avalée, avec
la queue attachée trop bas et, par conséquent, mal portée;
les jarrets habituellement trop rapprochés. Il faut avouer,
cependant, qu'il reste maintenant très peu de chevaux du
vrai type de Sahara. La figure 15 représente le cheval
barbe, qui se rapproche de ce type, et la figure 1G un officier
indigène de spahis monté sur un cheval d'Algérie.
Des autres races orientales, les plus importantes par leur
nombre et leurs qualités seront décrites parmi les chevaux
russes. Outre celles-ci nous croyons cligne d'une mention spé­
ciale la race cle Dongola qui, par sa conformation originale,
représente pour ainsi dire une exception à toutes les races
orientales.