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172 LES CHEVAUX FRANÇAIS.
deux races, ensuite pour l'amélioration des chevaux de selle
légers et la création des demi-sang.
Numériquement ce sont les étalons demi-sang qui prédo­
minent et c'est surtout sous leur influence que se produit la
régénération de la population chevaline de France. La plu­
part sont d'origine normande, c'est-à-dire anglo-normands;
beaucoup moins nombreux sont ceux de l'ouest de la France,
— anglo-bretons ou anglo-poitevins. — Dans le Midi, c'est
l'étalon de Tarbes ou de la race bigourdane améliorée qui
joue le rôle principal.
Après les demi-sang, le plus grand nombre d'étalons re­
producteurs appartenaient aux races indigènes de trait,
principalement aux races boulonnaise et percheronne. Les
bretons sont devenus rares. Les étalons poitevins servent
presque exclusivement à la conservation de la race mulas-
sière (voir page 190).
D'après le nombre et les qualités des chevaux on peut
diviser la France en deux parties inégales : la partie du nord
et celle du sud. La partie du nord est plus petite, mais elle
possède les centres de production chevaline les plus impor­
tants. Les chevaux du nord sont plus grands de taille et par
leurs formes s'approchent plutôt du type occidental : les
boulonnais, les percherons, les demi-sang anglo-nor­
mands, etc. Les chevaux de la partie sud sont, au contraire,
plus petits et portent tous les signes distinctifs du type
oriental.
Cette division géographique de la production chevaline en
France correspond entièrement à la différence du sol, du
climat et de l'origine primitive des chevaux des deux parties
(voir page a 61).
Progressivement la plupart des chevaux en France devien­
nent demi-sang. Dans la partie du nord c'est l'infusion directe