Modèles transgéniques pour l'étude de la fonction ... - Epublications
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aussi bien au niveau <strong>de</strong> leurs synthèses qu’au niveau <strong>de</strong> leurs rôles biologiques. On peut les<br />
c<strong>la</strong>sser en différentes « famille » :<br />
• La O-glycosy<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> type mucine est <strong>la</strong> plus répandue. Elle est initiée par l’ajout d’un<br />
GalNac (par <strong>de</strong>s ppGaNtases) sur les résidus Ser/Thr <strong>de</strong> protéines transmembranaires ou<br />
sécrétées. Le résidu GalNAc peut rester sous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> monosacchari<strong>de</strong> ou être allongé<br />
par d’autres enzymes (ajout <strong>de</strong> GlcNAc et/ou <strong>de</strong> Gal, <strong>de</strong> Fuc et <strong>de</strong> NeuAc). Un glycanne<br />
<strong>de</strong> type mucine peut contenir jusqu’à 15 sucres. Les mucines sont <strong>de</strong>s macromolécules<br />
recouvrant les cellules en contact avec le milieu extérieur et protégeant les épithéliums<br />
contre toutes sortes d’agressions d’origine endogène ou exogène (sucs digestifs, micro-<br />
organismes, polluants, toxines…). Elles représentent une gran<strong>de</strong> famille <strong>de</strong> protéines<br />
fortement glycosylées. L'"enrobage sucré" <strong>de</strong>nse <strong>de</strong>s mucines les rend plus résistantes à <strong>la</strong><br />
protéolyse assurant ainsi <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> nos épitheliums digestifs ou respiratoires. Les<br />
O-glycannes <strong>de</strong> type mucine se retrouvent majoritairement sur <strong>de</strong>s protéines <strong>de</strong><br />
l’épithélium, <strong>de</strong> l’endothélium vascu<strong>la</strong>ire et à <strong>la</strong> surface <strong>de</strong>s globules rouges (tel que<br />
CD43 (leukosialin), CD45RA ; CD34, glyCAM-1, MadCAM-1 qui sont <strong>de</strong>s ligands <strong>de</strong> <strong>la</strong> L-<br />
selectine exprimée sur les leucocytes…). Ces stuctures sucrées définissent différents types<br />
d’antigène : elles constituent les déterminants <strong>de</strong>s groupes sanguins (A, B, O) et<br />
tissu<strong>la</strong>ires (Lewis). Le dissacchari<strong>de</strong> Galβ1,3GalNAc appelée antigène T et le simple<br />
résidu GalNAc, appelé antigène Tn sont présents à <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> nombreuses cellules (<strong>la</strong><br />
« Peanut Agglutinin » <strong>pour</strong> PNA, serait connue <strong>pour</strong> se lier à l’antigène T). Cette 0-<br />
glycosy<strong>la</strong>tion permet également <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong>s ligands <strong>de</strong>s galectines.<br />
• <strong>la</strong> O-mannosy<strong>la</strong>tion, qu’on retrouve sur <strong>de</strong>s glycoprotéines du cerveau, du système<br />
nerveux et <strong>de</strong>s muscles squelettiques. La plupart <strong>de</strong>s structures 0-mannosylées comportent<br />
le « core glycanne » Galβ1,4GlcNAcβ1,2Man1-O-S/T (Haltiwanger and Lowe, 2004)<br />
• <strong>la</strong> O-N-acétylglucosaminy<strong>la</strong>tion, qui est catalyséee par l’enzyme OGT (O-GlcNAc<br />
Transférase). Cette modification, par un seul sucre, est fréquemment retrouvée sur <strong>de</strong>s<br />
protéines telles que l’ARN polymérase II, les protéines <strong>de</strong>s pores nucléaires, les facteurs<br />
<strong>de</strong> transcription (SP1- specificity protein-1 et SRF –Serum response Factor), le récepteur<br />
aux oestrogènes, les protéines <strong>de</strong> proto-oncogènes (c-myc, c-fos, c-jun…), les protéines<br />
« suppresseurs <strong>de</strong> tumeur » (p53), et les protéines du cytosquelette (Tau, Vinculine,<br />
Ankyrine, C<strong>la</strong>thrine…). Une délétion du gène OGT provoque l’apoptose <strong>de</strong>s cellules ES<br />
murines (Shafi et al., 2000).<br />
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