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parents, familles et professionnels dans le cadre judiciaire - Derpad

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Par acte usuel, on entend celui qui s'inscrit <strong>dans</strong> la continuité du passé <strong>et</strong> qui n'engage pas l'avenir del'enfant.Il n'existe pas de liste exhaustive des actes usuels, <strong>le</strong>s actes de la vie courante pouvant diffici<strong>le</strong>mentêtre répertoriés. Les mêmes actes peuvent être considérés comme usuels <strong>dans</strong> un certain contextemais pas <strong>dans</strong> un autre :- par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> fait d'administrer des antibiotiques à un enfant malade pourrait être considérécomme usuel <strong>dans</strong> un certain contexte si <strong>le</strong>s <strong>parents</strong> recouraient eux-mêmes à ce type de traitement ;- en revanche, si l'enfant a toujours été soigné <strong>dans</strong> sa famil<strong>le</strong> par médecine « douce », <strong>le</strong>ur accordsera - sauf impossibilité - nécessaire pour la prise d'antibiotiques.La démarche souhaitab<strong>le</strong> est la suivante : plutôt que de s'interroger à propos de chaque acte sur <strong>le</strong>point de savoir s'il ressort de la décision des <strong>parents</strong> ou du gardien, il est préférab<strong>le</strong> de se référer auprincipe général (<strong>le</strong>s <strong>parents</strong> conservent <strong>le</strong>s attributs de l'autorité parenta<strong>le</strong> qui ne sont pasincompatib<strong>le</strong>s avec l'exercice de la mesure d'assistance éducative) <strong>et</strong> de se demander ainsi s'il existeun obstac<strong>le</strong> sérieux pour que l'accord des <strong>parents</strong> soit sollicité. La plupart du temps ce n'est pas <strong>le</strong> cas(exemp<strong>le</strong> de la coupe de cheveux).Hormis ces actes usuels, tous <strong>le</strong>s autres actes relatifs à l'enfant continuent d'incomber auxtitulaires de l'autorité parenta<strong>le</strong>, <strong>et</strong> notamment :- en matière d'éducation : choix du type de scolarité, redoub<strong>le</strong>ment, orientationprofessionnel<strong>le</strong>, convocation aux réunions <strong>parents</strong>-professeurs, réception des bull<strong>et</strong>insscolaires...- en matière de santé : <strong>le</strong>s soins <strong>et</strong> interventions médica<strong>le</strong>s ou chirurgica<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>senfants mineurs sont rég<strong>le</strong>mentés par <strong>le</strong> décr<strong>et</strong> du 14 janvier 1974 relatif aux règ<strong>le</strong>s defonctionnement des centres hospitaliers (Pour <strong>le</strong>s évolutions récentes en matière de santé, seréférer au document technique 7). Si l'admission à l’hôpital du mineur confié en assistanceéducative peut être prononcée à l'initiative du gardien (ASE, chef d'établissement...), <strong>le</strong>sautorisations d'opérer appartiennent aux <strong>parents</strong>. En cas d'urgence, la décision d'opérer peutêtre prise par <strong>le</strong> médecin, même en l'absence d'autorisation ;- en matière de relations avec <strong>le</strong>s tiers : hormis <strong>le</strong>s relations avec l'entourage relationnelimmédiat <strong>et</strong> quotidien de l'enfant (camarades de classe, famil<strong>le</strong> de l'assistante maternel<strong>le</strong>...), ladécision d'autoriser l'enfant confié à rendre visite ou à recevoir la visite d'autres membres desa famil<strong>le</strong> (grand-<strong>parents</strong>, onc<strong>le</strong>s <strong>et</strong> tantes...) incombe toujours aux <strong>parents</strong>. Il a <strong>le</strong> droitd'entr<strong>et</strong>enir des relations personnel<strong>le</strong>s avec ses ascendants ; ces derniers peuvent saisir <strong>le</strong> jugeaux affaires familia<strong>le</strong>s qui prendra une décision sur <strong>le</strong>s modalités de ces relations (artic<strong>le</strong> 371-4 du code civil). La rédaction de l'artic<strong>le</strong> 371-4 résultant de la loi du 4 mars 2002 prévoit que<strong>le</strong> juge aux affaires familia<strong>le</strong>s peut fixer <strong>le</strong>s modalités des relations entre l'enfant <strong>et</strong> un tiers,qu'il soit parent ou non, ce qui entraîne une extension de son champ d'intervention. Parail<strong>le</strong>urs, l'artic<strong>le</strong> 371-5 du même code prévoit que « l'enfant ne doit pas être séparé de sesfrères <strong>et</strong> sœurs, sauf si cela n'est pas possib<strong>le</strong> ou si son intérêt commande une autre solution.S'il y a lieu, <strong>le</strong> juge statue sur <strong>le</strong>s relations personnel<strong>le</strong>s entre <strong>le</strong>s frères <strong>et</strong> sœurs » ;40

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