14.11.2013 Views

LOGE MAÇONNIQUE - Grand Lodge Bet-El

LOGE MAÇONNIQUE - Grand Lodge Bet-El

LOGE MAÇONNIQUE - Grand Lodge Bet-El

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

386 LES NEUF SRURS APRÈS LA RÉVOLUTION<br />

loges, disant que « fortes de la pureté de leurs intentions,<br />

de celle des doctrines qu'elles préconisent et enseignent,<br />

elles travailleront sans cesse d'un commun accord au<br />

grandbut de la Maçonnerie, la régénération morale ».<br />

Les deux principaux morceaux d'architecture de la<br />

séance furent ceux présentés par le frère Potier et par le<br />

frère Juge, qui ont été déjà mentionnés. Bouilly, ce vétéran<br />

d'avant la Révolution, complimenta le jeune frère<br />

qui venait de retracer à grands traits l'historique de la<br />

loge, et demanda que son discours fût imprimé pourêtre<br />

distribué à toutes les loges de France, certifiant ainsi<br />

l'exactitude des renseignements au moyen desquels ce<br />

discours avait été composé. Quant au récit fait par Juge<br />

de l'initiation de Voltaire et de la pompe funèbre en son<br />

honneur, on a vu précédemment que c'est un morceau<br />

remarquable, mais que la valeur en serait plus grande<br />

encore sil'auteur avait indiqué ses sources (1).<br />

Avant de clore la tenue, on tira unebatterie de deuil en<br />

l'honneur d'un adepte des Neuf SSurs qui venait de<br />

mourir, du célèbre peintre Carie Vernet, fils de Joseph et<br />

père d'Horace.<br />

Cette cérémonie fut la dernière de celles qu'il y avait<br />

lieu de relater ici. Maintenant,ilne reste plus qu'à marquer<br />

la fin de l'atelier qui avait tenu une si grande place<br />

dans la franc-maçonnerie française.<br />

Delagrange n'avait consenti à reprendre le premier<br />

maillet que pour le transmettre bientôt à un successeur.<br />

En 1837 et 1838, les calendriers portent comme vénérable<br />

des Neuf SSurs le frère Desanlis,avocatà la cour royale,<br />

officier du <strong>Grand</strong> Orient. Le8 juin 1838, futprononcé par<br />

(1) Juge ne dit que fort peu de choses des circonstances qui ontprécédé,<br />

accompagné et suivi les deux solennités maçonniques; et cepeu<br />

n'est pas très exact. Il prétend, par exemple, que l'Académie française<br />

trembla devant l'idée de décerner quelques honneurs funèbres à Voltaire.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!