OEuvres de J. de La Fontaine. Nouv. éd., rev. sur les plus anciennes ...

la
PSYCHE.
d'Oudiné (Psyché endormie, au musée du Havre), de Carrier-
Belleuse (Psyché endormie, et Psyché abandonnée), de Frederick
Leighton (Psyché au bain), d'Ottin, de Chapu, de Jules Lefebvre,
de Mme Bertaux (au musée du Luxembourg», de Madrassi, etc.
N'oublions pas de mentionner aussi les
vitraux, provenant du
château d'Écouen, qui décorent aujourd'hui une des galeries
château de Chantilly, « la galerie de Psyché », et où l'histoire
de Psyché se déroule, peinte sur verre, exécutée en grisaille* ; les
scènes de Psyché qui tapissent le petit salon de Mme de Rohan
dans le palais de Soubise (Archives nationales) , à Paris ; et
rappelons, non sans un vif sentiment de regret, les vingt-six magnifiques
tapisseries du Garde-Meuble sur la fable de Psyché,
brûlées, le i8 avril 1797, à la Monnaie de Paris, pour en tirer l'or
et l'argent, et payer ainsi les appointements arriérés des employés
du Garde-Meuble.
Parmi les peintres est-il besoin de citer Raphaël, les fresques
dont il décora le palais d'Agostino Chigi, aujourd'hui le palais
Farnèse, à Rome, et les trente-deux magnifiques cartons qui lui
sont attribués? la coupole du palais de Mantoue où Jules Romain
a représenté l'Amour soupant, dans l'Olympe, avec sa jeune maîtresse?
les fresques de Luca Cambiaso (Psyché devant l'Assemblée
des dieux) au palais Imperiali, à Gênes, et d'Andréa Appiani
(Amour et Psyché) à la villa royale de Monza? les tableaux du
Titien, du Corrège, du Caravage, du Guide, de Rubens, de Rembrandt,
de van Dyck? ceux d'Antoine Coypel (Cupidon secourant
Psj-ché, et Psyché regardant l'Amour endormi), d'Adrien
van der Werff (Psyché et l'Amour réunis dans la même couche,
au musée d'Amsterdam), de Nattier (Psyché consolée, et Psyché
condamnée à démêler les grains), de Boucher (Psyché refusant
les honneurs divins), de Greuze, de Prudhon, de David, de Gérard
? Vantons enfin, parmi les œuvres modernes, « l'Amour et
Psyché » de Ingres, qui est au musée du Louvre, « Psyché recueillie
par les nymphes » de Glaize, le « mariage de Cupidon et
Psyché » de Bouguereau, a Psyché réveillant l'Amour », panneau
de Baudry à l'hôtel Hœnkel, et 1' « Enlèvement de Psyché », du
du
I. Alexandre Lenoir en a publié la suite en 45 estampes dans
le tome VI du Musée des monuments français (Paris, 1804, in-S"),
qui contient 1' « Histoire de la peinture sur verre ».